Je ne souhaite pas polémiquer sur la malheureuse affaire de bien-être animal impliquant le président de l’Association Wallonne du Cheval de Trait Belge (AWCTB), M. Rigaux, qui, pour le bien de son association, s’est senti obligé de démissionner de sa présidence. Démission pour la forme, puisque, candidat à sa propre succession, il fut réélu quelques semaines plus tard et, à une large majorité par son conseil d’administration. Comme quoi, où il y a de la gêne…
Précisons avant tout, que le message publié par M. De Boitselier, président de la « Société Royale le Cheval de Trait Belge », dans l’édition du 14/06 visait uniquement à éviter l’amalgame entre le président de l’EWCTB et celui de l’AWCTB.
La « Société Royale » est, et reste, à ce jour, et ce malgré les tentatives de déstabilisation orchestrées par M. Deconinck et consorts, un stud-book agréé par la région de Bruxelles-Capitale. De plus, la SR est le stud-book « mère » pour ce qui concerne l’élevage du cheval de trait dit belge.
À plusieurs reprises, M. De Boitselier a tenté de trouver un compromis entre les 2 associations wallonnes (AWCTB-EWCTB), essuyant à chaque fois un refus de l’AWCTB et du SPW-Agriculture.
Il fut également proposé au président de l’AWCTB, d’organiser une élection générale au niveau de tous les éleveurs wallons. Nouveau refus au motif : « Si je fais cela, je perds le pouvoir. »
M. Rigaux, à l’époque où il est président-dictateur de l’EWCTB (il ignore volontairement les obligations imposées par les statuts), demande, dans le but de conserver son pouvoir, l’aide du SPW, afin de modifier les statuts au mépris de la loi sur les ASBL. Ces nouveaux statuts concoctés prévoyaient e.a. que les juges wallons soient proposés par les éleveurs wallons mais élus par l’assemblée générale de la Société Royale, assemblée générale au sein de laquelle les amis flamands (voir liste non-exhaustive dans l’article de M. Deconinck) de M. Rigaux and co détenaient la majorité. Décoction imbuvable pour les éleveurs wallons qui, en assemblée générale, refusent la modification des statuts. Frustré et meurtri par cet affront, le président démissionne de l’EWCTB et crée, avec une dizaine d’éleveurs une association dissidente, l’AWCTB. Il obtient, probablement par subornation de l’administration et au mépris des lois, la destitution de l’EWCTB et l’agrément de l’AWCTB par le ministre Collin, en ces termes : « malgré une condition non remplie (compter 100 membres), je vous octroie l’agrément » (!!) « Je vous encourage à apporter les meilleurs services à TOUS les éleveurs wallons dans le respect des règles démocratiques. »
Depuis, l’AWCTB préfère appliquer la politique du couteau sous la gorge, de la contrainte et autres pratiques s’apparentant plus du chantage que de la main tendue.
Mais, le dossier comptant des dizaines de pages, restons en là : c’est devant la justice que se réglera cette situation déplorable.
Quoi qu’il en soit, le temps et l’énergie perdus en polémiques et conflits auraient pu être utilisés à meilleur escient pour sauver l’élevage du cheval de trait belge en Wallonie. Les chiffres ne laissent aucun doute : les naissances sont en chute libre.
Quant à Monsieur Deconinck, il est, semble-t-il, très fort en médecine vétérinaire, en législation, en français mais sans aucun doute spécialiste pour cracher son venin tous azimuts.
