Comment procèdent-elles ?
Les autorités, à différents niveaux de pouvoir, et Phytofar, l’Association belge de l’industrie des produits de protection des plantes, ont rédigé une charte conjointe visant à réduire ses dépassements dans les eaux de surface belges.
Il est notamment prévu, à l’appui des données disponibles et des données de surveillance partagées avec l’industrie, de procéder chaque année à l’établissement d’une liste des substances prioritaires, à savoir les substances dont les concentrations dans les eaux de surface dépassent le plus fréquemment ou le plus fortement les normes environnementales. Il s’agit dès lors uniquement des substances qui font déjà l’objet d’une surveillance par les autorités régionales.
Cette année, les substances concernées sont le diflufénican, le chlorotoluron et le MCPA, et comme substance de réserve, le métachlore.
Les entreprises qui commercialisent ces substances établissent à cet égard un plan de réduction des émissions. À cette fin, elles procèdent d’abord à une analyse visant à déterminer comment les substances arrivent dans l’eau. Ensuite, au besoin, elles proposent des mesures pour réduire la présence des produits concernés dans les eaux de surface. Parmi les mesures pouvant être prises, on trouve notamment l’adoption d’instructions d’utilisation, la mise en œuvre d’initiatives destinées à améliorer le comportement des opérateurs ou l’adaptation de l’autorisation.
Évaluation
Une fois le plan déployé, les régions s’emploient à surveiller les effets des mesures appliquées sur la qualité de l’eau. Les mesures elles-mêmes sont réévaluées chaque année et adaptées au besoin, de façon à parvenir le plus rapidement possible à une réduction des substances concernées dans les eaux de surface.
Coopération











