Voie d’accès vers le géant asiatique
La Chine est aujourd’hui la deuxième principale destination d’exportation d’outre-mer pour les produits alimentaires et boissons belges, après les États-Unis. Alors que nous constatons un déficit commercial belge général avec la Chine, il apparaît que la balance commerciale est nettement positive pour le secteur alimentaire.
« L’alimentation et les boissons belges sont en pleine ascension sur le marché chinois. En quatre ans, le chiffre d’affaires des exportations a doublé pour atteindre 226 millions d’euros en 2018 », relève Bart Buysse, CEO de Fevia. « Nous souhaitons à présent évaluer si les plateformes des géants de l’e-commerce Alibaba Group et de JD.com sont des canaux adéquats pour rendre notre alimentation et nos boissons belges encore plus accessibles au consommateur chinois. »
En présence de la Princesse Astrid, et grâce au soutien de l’agence wallonne à l’exportation, Fevia et ses membres auront l’occasion de s’entretenir avec Alibaba Group à Shanghai. L’objectif de cette rencontre est d’intégrer davantage de produits alimentaires et de boissons belges dans leur offre.
Aliments et boissons authentiques de qualité
« Les produits authentiques de qualité en provenance de l’Europe plaisent aux consommateurs chinois. Nos bières, chocolats et biscuits belges mondialement connus ont déjà gagné du terrain en Chine, mais ces dernières années, nous constatons une forte croissance des produits laitiers et des produits à base de pommes de terre surgelés », poursuit Bart Buysse. Romain Cools de la fédération sectorielle Belgapom ajoute que notre pays est, après les États-Unis, le deuxième principal exportateur de produits à base de pommes de terre surgelés vers le géant asiatique. « L’on s’attend dès lors à une nouvelle hausse de la consommation. Lors de cette mission, nous renforcerons l’image de notre pays comme berceau de la culture de la frite afin de donner un coup de pouce supplémentaire à nos exportations. »
La Chine reste pour le moment fermé à la viande belge notamment. Des discussions avec les autorités chinoises sont prévues sur différents dossiers d’ouverture de marchés.
