
Ces divers éléments rendent les cours très instables. Les ventes nettes à l’export des USA ont atteint 769.000 t la semaine passée, dans le bas des attentes des opérateurs, tandis que la production d’éthanol se maintient à un niveau élevé. Les stocks d’éthanol approchent des 25 millions de barils.
Au Brésil, au 1er mars, 67 % des maïs safrinha (semés à l’automne et récoltés en hiver) étaient semés contre 63 % en moyenne ces 5 dernières années et contre 79 % la campagne précédente. Le restant de ce maïs sera essentiellement semé après la fenêtre idéale de semis et fera face à plus de risque d’aléas climatiques en fin de cycle.
En Argentine, 3 % des maïs étaient récoltés au 5 mars. Le pays connaît une nouvelle vague de sécheresse qui affecte essentiellement les maïs tardifs en cours de remplissage des grains. De ce fait, les conditions de culture ont été réévaluées à la baisse cette semaine, 50 % des maïs sont en conditions « bonnes à excellentes » contre 59 % la semaine passée. Par ailleurs, les producteurs argentins protestent contre la décision du gouvernement de passer les taxes à l’exportation sur le soja de 30 à 33 %. Quatre jours de grève des ventes de céréales et de soja ont été décrétés la semaine passée. Si le conflit s’envenime, il pourrait influer sur la campagne d’exports de maïs qui commence ce mois de mars.
