1,5 million de litres de vin produits en Belgique en 2019
L’année dernière, 1,5 million de litres de vin ont
été produits par les 154 vignerons que compte
la Belgique, selon les chiffres publiés début septembre
par la ministre fédérale de l’Économie, Nathalie Muylle.
En 2018, les 136 entreprises viticoles du pays avaient livré 1,98 million de litres de vin. Outre cette année exceptionnelle, la production en termes de litres est en constante augmentation depuis le recensement des chiffres. Mais en 2019, la météo a changé la donne. Le gel tardif de la deuxième moitié du mois d’avril et les dégâts causés par les brûlures du soleil ont pesé sur la récolte. Un certain nombre de viticulteurs ont également subi des dégâts dus à de fortes grêles estivales.
L’année dernière, la Flandre a produit 749.164 l de vin contre 747.022 l pour la Wallonie, pour un total national de 1.496.186 l. La partie sud a produit davantage de mousseux (488.117 l, sur les 682.612 l au total) et la partie nord davantage de blancs (404.639 l, sur les 576.940 l au total). Le vin rouge (199.552 l) et le rosé (37.082 l) représentent une part beaucoup plus réduite de la production.
La superficie des vignobles augmente elle aussi, passant de 385 ha en 2018 à 441 ha l’an dernier. Les quatre cépages les plus plantés en 2019 étaient le chardonnay, le pinot noir, le johanniter et le pinot gris.
Moins d’accises et plus de promotion
« Notre secteur est en pleine croissance, mais nos vignerons font encore face à trop de difficultés », regrette cependant Lodewijk Waes, de l’Association belge des viticulteurs. Réduction des droits d’accises, simplification administrative et plus grande sensibilisation des consommateurs amélioreraient grandement la croissance des vignerons, estime-t-il.
« Nous voulons d’abord une réduction des droits d’accises sur les vins tranquilles et mousseux. » Un producteur de vin belge paie actuellement 2,06 € par bouteille de droits d’accises. La charge administrative est également trop lourde, soulignent les vignerons. « La réglementation européenne est effectivement très stricte, par exemple sur l’étiquetage et la sécurité. Nous voulons essayer de simplifier certaines procédures, mais nous devons continuer à garantir la qualité du vin », a répondu la ministre Muylle.
Enfin, M. Waes propose également un fonds promotionnel, qui serait financé en partie par le secteur et en partie par le gouvernement. « Nous n’avons pas assez de ressources pour faire notre promotion. Avec l’aide du gouvernement, les consommateurs pourraient aussi mieux connaître les vins belges, car c’est actuellement trop peu le cas. »