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Les Américains préféreraient

l’original à l’in vitro

Une récente enquête menée aux États-Unis révèle que même si elle rencontre des amateurs, la viande d’imitation, et particulièrement le steak in vitro, n’a pas encore détrôné la vraie viande dans le cœur des Américains !

Temps de lecture : 2 min

Alors que l’arrivée sur le marché des steaks in vitro est annoncée pour les prochaines années, des chercheurs ont demandé à 1.800 consommateurs vivant aux États-Unis quelles seraient leurs intentions d’achat s’ils devaient choisir entre un steak de viande bovine de race Angus et trois types d’imitations déjà ou bientôt disponibles : in vitro (marque Memphis Meat), « végétale et issue de levure » (Impossible Food) et végétale (Beyond Meat).

Ils publient leurs résultats dans l’édition d’août de la revue Food Policy.

Résultat : pour un même prix de 5 $ la livre, sans goûter le produit et en retirant les noms des marques et toute information complémentaire, 63 % des consommateurs annoncent qu’ils achèteraient la viande classique, 14 % le simili végétal, 7 % le simili végétal et issu de levures ; et 4 % seulement la viande in vitro.

Les auteurs de l’étude remarquent que l'ajout d'informations complémentaires a peu d'effet sur les comportement des consommateurs. Les informations de type environnemental permettent par exemple à la viande in-vitro et au simili végétal de gagner 2 points chacun. La mention de la marque Angus permet à la viande classique lui permet de gagner 2 points également.

La Une

Vive les foins!

Voix de la terre Impossible d’y échapper  : on a bien cuit ces jours-ci. «  Cui-cui  » dirait l’oiseau ! La fenaison a été raclée en quatre jours, là où il fallait trois semaines voici cinquante ans, lors de mes vertes années. Faisait-il moins chaud, moins sec à l’époque ? Cela dépendait des années… Si 1976 a marqué les esprits par sa météo torride, du printemps à l’automne, les autres fenaisons ont posé quelquefois des problèmes, et non des moindres. Mais d’une manière générale, les souvenirs de ces périodes particulières gardent une saveur délicieuse, un goût d’enfance, un parfum de jeunesse, et chaque année, la fenaison est vécue comme une fête. L’esprit humain est ainsi fait : il a tendance à ranger les mauvaises expériences au fond d’un placard et de les y oublier, ne gardant que les bons moments.
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