Accueil Archive

La Belgique plaide pour davantage d’autonomie protéique

Temps de lecture : 2 min

L’Union européenne importe près de 90 % de ses besoins en protéines végétales (maïs, soja…), essentiellement en vue de nourrir le bétail. Ces importations rendent non seulement l’Europe dépendante de pays tiers (tels que le Brésil, les États-Unis et l’Argentine), mais elles ont aussi un impact sur l’environnement (déforestation et pollution due aux transports, notamment).

Face à ce constat, la Belgique a demandé à l’Europe de renforcer le soutien financier aux agriculteurs produisant des protéines végétales et ce, au côté de 15 autres Etats-membres (France, Autriche, Bulgarie, Croatie, Chypre, République tchèque, Finlande, Grèce, Hongrie, Lettonie, Luxembourg, Pologne, Roumanie, Slovénie et Slovaquie). « L’Europe doit produire des protéines végétales en quantité suffisante pour nourrir son bétail. Devenir autonomes nous permettra de nous passer de produits importés dont l’impact environnemental est particulièrement négatif », a souligné le ministre fédéral de l’Agriculture, Denis Ducarme, à l’issue du dernier Conseil européen des ministres de l’Agriculture.

Augmenter la production de protéines végétales dans l’UE s’inscrirait, d’une part, dans le projet d’une Europe climatiquement neutre dans le cadre de la stratégie « De la fourche à la fourchette ». Cela contribuerait, d’autre part, au respect de l’accord de Paris sur le climat et à la réduction de la déforestation tropicale.

Le développement de telles cultures permettrait enfin de créer de nouvelles opportunités économiques pour les agriculteurs et éleveurs européens, en sécurisant l’approvisionnement des élevages et en limitant leur exposition à la volatilité des prix, tout en leur permettant de répondre à une demande croissante des consommateurs.

La Une

Blé : l’UCLouvain expose les toxines d’un pathogène

Céréales Une équipe de l’UCLouvain a mis au jour les armes antibactériennes utilisées par une bactérie présente dans le blé pour éliminer ses rivales. Cette découverte ouvre des perspectives pour protéger les cultures contre ce pathogène. Les résultats ont été publiés le 4 juillet dans la revue scientifique « Nature Ecology & Evolution », a annoncé l’université.
Voir plus d'articles
Le choix des lecteurs