
J’aime affectueusement les pommes de terre, mais je sais depuis longtemps qu’elles ne m’aiment pas ! Ces diablesses de patates me jouent mille tours de cochonnes quand je me risque à en planter sur un bout de champ, au potager ou même chez un ami. Les miennes dépérissent toujours, d’une façon ou d’une autre : gel tardif en juin, doryphores et mildiou en juillet, grêle en août, sangliers en septembre. Elles le font exprès, histoire de m’humilier et de bien me faire comprendre qu’il n’est pas question pour elles de se fatiguer pour moi. J’ai rendu les armes...
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