
Composé de représentants nationaux chargés de mettre en place le système dans chaque pays, le comité de pilotage, qui a tenu sa première réunion le 25 janvier, visera à coordonner la mise en œuvre et le déploiement du Nutri-score. Son objectif est ainsi de faciliter l’utilisation dudit système par les exploitants du secteur alimentaire, d’aider les petites entreprises et d’assurer la liaison avec les consommateurs, en mettant en œuvre des procédures communes et efficaces. Quant au comité scientifique, qui s’est réuni pour la première fois le 12 février, il aura pour charge d’évaluer les évolutions possibles du système Nutri-score, pour une meilleure efficacité concernant la santé des consommateurs, en lien direct avec les recommandations diététiques.
Saluant cette nouvelle, Emma Calvert, responsable de la politique alimentaire au sein de l’Organisation européenne des consommateurs, a déclaré que les pays étaient « prêts à augmenter le nombre de labels Nutri-score sur les produits alimentaires. Cela signifie donc des décisions d’achat plus faciles pour les consommateurs ». Pourtant, ce système est encore loin de faire l’unanimité au sein des États membres de l’UE alors que la Commission européenne soumettra d’ici 2022 une proposition législative en vue d’harmoniser l’étiquetage nutritionnel au niveau communautaire. L’Italie, la République tchèque et la Grèce ont à plusieurs reprises exprimé fermement leur opposition à un tel système jugé simpliste et discriminatoire.
