
Mais, a-t-elle également indiqué, « dans le contexte de la présidence portugaise, nous estimons que le commerce extérieur est essentiel pour que nous puissions également faire face aux problèmes qui résultent de la crise pandémique actuelle ». Le transport d’animaux ne doit donc pas être arrêté.
Pourtant, les experts une nouvelle fois auditionnés par les parlementaires ont témoigné de l’application très inégale et largement défaillante des règles sur le transport d’animaux vivants, en particulier vers les pays tiers.
La présidence portugaise, dans le cadre de la révision envisagée de la législation européenne sur le bien-être animal, a transmis au début du mois de février aux autorités compétentes des États membres un questionnaire exhaustif visant notamment à identifier les possibilités d’amélioration du transport maritime de longue distance d’animaux vivants vers les pays tiers.
Sur la base des réponses et des débats qui suivront au sein des instances préparatoires du Conseil, « nous serons en mesure de définir des lignes d’action possibles », a promis la ministre portugaise. Au mois d’avril, les ministres des Vingt-sept devraient avoir un échange de vues sur ce dossier sur la base d’un rapport d’évaluation de la stratégie pour le bien-être animal (2012-2015) que finalise la Commission européenne.
Face à l’ampleur du travail qu’elle a à mener sur ce dossier, la commission d’enquête parlementaire devrait prolonger de quelques mois son mandat qui expirera à l’automne.
