Piqûre de rappel
Famille qui y trouvera bien sa place, puisque l’espace intérieur est franchement généreux, notamment aux places arrière. Cela dit, qui dit hybride dit capacité de chargement un peu amputée, puisque les éléments de l’électrification prennent place sous le plancher de coffre, qui s’en trouve réduit à 411 l sous tablette, contre 475 pour les versions classiques. Au besoin, on peut cependant faire coulisser la banquette pour obtenir jusqu’à 645 l.
Pour ce qui est de l’équipement, on est évidemment dans les bons standards actuels de l’époque, avec un système multimédia connecté complet et facile à comprendre, et une longue liste d’aides à la conduite, dont certaines sont toutefois un peu irritantes, comme le cruise control qui adapte automatiquement la vitesse en fonction des limites locale ou des panneaux qu’il détecte. Ok, c’est parfait pour rester dans la légalité, mais bon, ne soyons pas plus catholiques que le pape… Enfin, rappelons que chez Ford, on profite toujours d’un rapport prix/équipement assez attractif.
Simple et efficace
Sous le capot de cette nouvelle version, on trouve donc une motorisation hybride simple, très similaire à celle d’un véhicule dont nous parlions récemment, le Toyota Highlander. Un moteur essence 2,5 l est assisté d’un moteur électrique qui, grâce à une petite batterie, peut mettre seul le véhicule en mouvement pour quelques kilomètres. L’ensemble délivre 190 ch, et est vendu en transmission 2 ou 4 roues motrices. À ce propos, on note que la version 4WD est paradoxalement moins adaptée au travail, puisqu’elle annonce une capacité de remorquage de 1,5 t, contre 1,6 t pour la version 2WD.
Le fonctionnement est bien connu : c’est le système qui décide seul de l’utilisation de l’une ou l’autre énergie (ou des deux simultanément), et recharge la batterie à la moindre occasion. On ne fera donc pas 30 km d’affilée à l’électricité, mais ce système est si efficace qu’avec un peu de savoir-faire en matière de conduite anticipative, l’électricité prendra tout même à sa charge (sic) plus de 30 % du kilométrage général (ville, autoroute, réseau secondaire), et plus, beaucoup plus en circulation strictement urbaine. Quant à la moyenne générale, après avoir roulé sur toutes sortes de routes, elle a été de 6,3 l/100 km. C’est franchement remarquable.
Moins attractif
Bref, le Kuga hybride simple livre d’excellents résultats, et a en plus l’avantage de démarrer à 38.650 €, soit quelque 6.000 € de moins que la version plug-in, certes un peu plus équipée. Le problème, c’est que cet avantage n’a aucun intérêt pour vous. Car sur le plan fiscal, l’hybride simple est terrassé par le plug-in.
Le Ford Kuga FHEV n’est donc intéressant que pour les familles qui ne déduisent pas leur véhicule. Et encore, seulement pour les familles flamandes. Car rappelons qu’en Wallonie, le fisc ne tient toujours pas compte des qualités environnementales d’un véhicule. Résultat : 4.957 € de taxe de mise en circulation, contre 45 € en Flandre. Objectif CO2, qu’ils disaient…











