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Allons-y, battons-nous !

Temps de lecture : 2 min

Je suis propriétaire de biens forestiers, fille d’agriculteur, sœur d’agriculteur, belle-sœur d’agriculteur, maman d’un agriculteur et d’un pépiniériste et pour couronner le tout épouse d’un homme qui aime les beaux bois.

Je lance un appel au secours à monsieur le Ministre de l’agriculture et de la forêt : il faut d’URGENCE réguler les populations de gibier dans nos forêts et sur nos terres : cervidés, chevreuils, sangliers et blaireaux.

Je viens de lancer une pétition sur https ://www.mesopinions.com/petition/nature-environnement/secours-faut-urgence-r....

Nos forêts privées et publiques sont détruites par les dégâts intempestifs de gibier (les chevreuils, les cervidés, les sangliers). Le DNF se cache derrière le changement climatique pour justifier ce problème et on nous parle d’une forêt résiliente. Nous n’allons pas nous résigner à accepter ces dommages et des dégâts allant jusqu’à la destruction totale des jeunes plantations, des cultures et des prairies sans bouger.

Il faut faire respecter l’équilibre entre la forêt et le gros gibier, on doit augmenter les plans de tir de cervidés. De plus, il faut instaurer des plans de tir de chevreuils et de sangliers. Si nécessaire, après la saison de chasse, il faut autoriser les destructions massives pour réguler la population de gros gibier.

La demande d’augmentation des plans de tir par les petits chasseurs est refusée systématique par les conseils cynégétiques.

Pourquoi ? Dans les conseils cynégétiques, les « gros » chasseurs et leur élevage intensif sont majoritairement représentés. Il faudrait supprimer les conseils cynégétiques afin de permettre à tout chasseur de tirer les gibiers en surplus sur son territoire pour préserver l’équilibre entre la forêt et le gibier.

Le gibier est à nos portes car nos cultures, nos prairies et les plantations servent de garde-manger gratuit pour les sangliers, les cervidés, les chevreuils et les blaireaux. Mais que vont manger nos vaches en été et en hiver. Les terres sont à peine « réparées » que les dégâts recommencent.

Nos agriculteurs en ont assez d’être des victimes des chasses d’affaire.

Que va-t-il rester de nos forêts dans 10 ans ?

François Viviane

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