A la suite du Brexit, le Brésil et l’Argentine à l’affût du marché britannique
La Confédération de l’agriculture et de l’élevage du Brésil a repéré 563 catégories de biens agricoles exportés dont l’accès au marché britannique devait être facilité par le Brexit. L’optimisme est également de mise en Argentine, où l’on parie sur la hausse des exportations de vins et d’agneau.

La Confédération de l’agriculture et de l’élevage du Brésil (Cna), puissant syndicat patronal allié du gouvernement de Jair Bolsonaro, a présenté récemment une étude de marché sur les opportunités commerciales liées au retrait récent du Royaume-Uni de l’UE, qui seraient à portée de main du secteur agro-industriel brésilien.
Dans le nouveau contexte tarifaire du « UK Global Tariffs », le Royaume-Uni devait éliminer, ou abaisser, les droits de douane prélevés, entre autres, sur 563 produits agricoles qu’exporte actuellement le Brésil. Pour les citrons, cet allégement fiscal attendu est de 14 % par rapport au tarif en vigueur dans l’UE. Une filière parmi les grandes gagnantes de la nouvelle donne anglaise serait celle des huiles végétales essentielles, d’orange notamment, car le Brésil en est le premier fournisseur du Royaume-Uni.
Le Brésil : 1,3 % des importations britanniques
Le Brésil exporte au Royaume-Uni surtout du poulet (208,4 M$ en 2019), du bœuf (95,7 M$), des fèves de soja (130,3 M$) et des farines de soja (94,6 M$). Mais aussi ses fruits exotiques et autres spécialités à forte valeur ajoutée, d’où l’intérêt tout particulier du Brésil vis-à-vis de ce marché.
Idylle passée entre Londres et Buenos Aires