Accueil Archive

En cas de suspicion, un diagnostic est primordial

Les outils de diagnostic mis à la disposition du vétérinaire sont multiples et leur usage dépend de paramètres tels que l’âge de l’animal, le niveau de l’infection, son étendue dans le cheptel et le budget de l’éleveur (Cf. tab.. 1 et graph. 1).

Temps de lecture : 3 min

Comme déjà expliqué dans l’édition précédente, le traitement contre la mycoplasmose bovine est souvent décevant, à cause de certaines particularités de la bactérie M. bovis et au développement de résistances aux antibiotiques; la prévention prend dès lors toute son importance.

Comment donc l’aborder ?

1. Contre l’introduction de la maladie dans le troupeau, via les porteurs sains introduits dans le troupeau, en particulier suite à un achat. Leurs sécrétions ou productions sont potentiellement virulentes, majoritairement celles issues des voies respiratoires, mammaires et génitales.

Notez toutefois que le risque de transmission par les inséminations artificielles est très faible voire même nul ; en Wallonie, aucun sperme testé n’a jamais été retrouvé positif, même sur des animaux porteurs.

– Kit achat ARSIA en 2021 : le mycoplasme est systématiquement recherché et ce gratuitement. En 2021, toutes les prises de sang IBR ont ainsi été testées en M. bovis. 86% se sont révélées négatives.

– Cf. tableau 2;

Même si votre ferme est déjà infectée, il est essentiel de tester tout nouveau venu. En Belgique, on rencontre des souches provenant de plusieurs origines géographiques. Certaines d’entre elles pourraient être plus virulentes ou engendrer des problèmes spécifiques et différents des problèmes déjà présents dans l’élevage.

Colostrum : remarque importante ! le risque d’excrétion dans le colostrum ne semble pas lié au résultat sur le sang de la mère. Il faut le garder et l’administrer pour son rôle protecteur global. Si les très jeunes veaux tombent malades suite à la mycoplasmose, la raison est très souvent ailleurs… ! Au besoin, ou si vous achetez du colostrum dans une ferme, pasteurisez-le 30 à 60 minutes à 60°C.

2. Contre la contamination au sein du troupeau

Il faut veiller à :

– faire attetion aux contacts directs entre animaux et indirects via tout objet (seaux…);

– ne pas distribuer de lait d’une mère positive, ni le lait écarté, sources de contamination relativement importante (le colostrum, non!). Une mère excrétrice qui contamine un lait de mélange peut infecter l’ensemble des veaux nourris.

A noter que la vaccination… n’existe pas. Mais un autovaccin peut être produit à l’Arsia à partir d’une souche isolée à la ferme elle-même. Sans régler tous les problèmes, il s’agit toutefois d’un outil intéressant, quand tout a été essayé. Contactez votre vétérinaire et l’Arsia pour plus d’informations.

3 actions Arsia + en 2021

Lesdites actions sont réservées aux éleveurs cotisants à Arsia +. Il est judicieux d’en parler avec son vétérinaire!

Action 1 : Gratuité des tests de dépistage à l’achat, hors frais vétérinaires

Les prélèvements peuvent être associés aux 2 prises de sang IBR.

But : éviter l’introduction du germe dans l’exploitation; évaluer la situation en temps réel et mettre en place une stratégie de contrôle

Action 2 : Gratuité de la photo chez les jeunes veaux, hors frais vétérinaires

Réalisée sur 2 catégories de 5 à 10 veaux, les tout jeunes et les plus âgés (sang et écouvillon nasal). D’autres catégories peuvent être considérées : laitier/viandeux, logements différents… Parallèlement, une recherche des autres germes pathogènes respiratoires majeurs est réalisée gratuitement.

But : approche globale de la problématique des troubles respiratoires du veau.

Action 3 : Gratuité des bilans des troupeaux infectés, hors frais vétérinaires

3 bilans différents (bactériologique, sérologique ou les 2) sont proposés selon le type de ferme et son historique.

But : approche étendue au troupeau et mise en place d’une stratégie de contrôle.

D’après l’Arsia Infos

La Une

27 awards décernés à la vigne belge par Gault&Millau

Viticulture Le guide Gault&Millau consacré aux vins belges a décerné lundi 27 distinctions à des cuvées de pétillants, de blancs, de rosés, de rouges…lors d'une cérémonie qui s'est déroulée à l'Hôtel des Douanes à Bruxelles. Cette troisième édition met sur le devant de la scène des vignerons «qui travaillent mieux, se forment, s'entourent et ne cessent de se développer», a souligné Luc Zimmer, expert en vin pour le guide jaune.
Voir plus d'articles
Le choix des lecteurs