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Qu’en est-il de la tolérance au rhizoctone brun ?

L’Irbab étudie chaque année la tolérance des variétés au rhizoctone brun dans des essais spécifiques. Quels enseignements en tirer ?

Temps de lecture : 2 min

Avant de faire le choix pour une variété tolérante au rhizoctone brun, on s’assurera d’avoir étudié les facteurs de risque présents sur la parcelle, à savoir :

– une rotation (fréquente) avec du maïs, surtout maïs grain ou du ray-grass. L’incorporation de matière non digérée est un facteur aggravant ;

– défaut de structure du sol, suite aux récoltes effectuées dans des conditions humides, même au cours des dernières années ;

– présence de rhizoctone brun identifié en betterave sur la parcelle.

L’utilisation d’une variété tolérante atténue fortement la présence de betteraves pourries, mais ne l’exclut pas totalement ! Le potentiel de rendement et la résistance sont parfois inversement liés ; il s’agira donc de choisir le bon niveau de résistance. Par ailleurs, les variétés tolérantes n’offrent pas de solution si elles ne s’accompagnent pas de mesures agronomiques adéquates : rotation, respect de la structure du sol, pH optimal et fumure raisonnée.

Chaque année, l’Irbab étudie le potentiel des variétés. La tolérance au rhizoctone brun est étudiée dans des essais spécifiques infectés naturellement. L’observation pendant la saison et la cotation de la pourriture de toutes les betteraves récoltées de l’essai permettent de déterminer la tolérance à cette maladie. En la matière, la figure 1 permet de préciser son choix.

D’après André Wauters

et Eline Vanhauwaert

Irbab

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