Le changement climatique est bien entendu l'un des sujets les plus urgents auxquels le secteur est confronté au quotidien et dans lequel il réalise d'importants investissements. Pour le président du groupe de travail vin au Copa Cogeca, M. Rigotti, «les événements climatiques de cette année montrent l'ampleur de l'impact du changement climatique sur l'agriculture et indiquent les défis que le secteur vitivinicole devra relever à l'avenir. Les vignerons sont bien conscients de ces défis et le secteur a déjà mis en place plusieurs projets de durabilité qui sont renforcés par des certificats de qualité. Cependant, pour continuer sur cette voie vertueuse et aller au-delà, les vignerons ont besoin de ressources et de temps adéquats, accompagnés par la recherche et les technologies innovantes. Ces instruments sont essentiels pour maintenir la compétitivité des vins de l'UE sur les marchés internationaux.»
En ce qui concerne la situation actuelle du marché, il l'a qualifiée de douce-amère : «D'un côté, le marché connaît une évolution positive avec une reprise de la consommation et avec la reprise des exportations suite à la suspension des tarifs douaniers américains liés au différend Airbus/Boeing. D'autre part, nous constatons avec une grande inquiétude que les coûts de production et de transport ont augmenté de manière exponentielle. Plus précisément, les coûts des matières premières, de l'énergie et du transport ont augmenté dans certains cas jusqu'à des niveaux non viables et injustifiés, risquant ainsi d'éroder les marges et de compromettre notre compétitivité.»
