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Légère augmentation

des populations de pucerons

Les conditions « printanières » sont favorables aux pucerons et doivent inciter à la vigilance.

Temps de lecture : 2 min

Grâce à la douceur exceptionnelle de ces derniers jours, la majorité des parcelles d’escourgeon a maintenant atteint le stade tallage. Ces conditions « printanières » sont favorables pour les populations de pucerons. Elles sont, effectivement, en très légère augmentation par rapport à la semaine dernière. Si cette augmentation concerne l’ensemble du réseau d’avertissement du Cepicop, les seuils atteints restent toutefois faibles dans la plupart des parcelles. Ils ne dépassent pas 7 % de plantes colonisées par au moins un puceron.

La vigilance est de mise

Une seule parcelle, située en Région sablo-limoneuse (Chaumont-Gistoux), affiche un niveau de colonisation plus important où 11 % des plantes sont porteuses de pucerons.

La douceur actuelle doit inciter à la vigilance. Il est ainsi recommandé de visiter chaque parcelle afin d’estimer le pourcentage de plantes porteuses de pucerons. Pour ce faire, il convient de prélever au transplantoir une centaine de plantules, d’examiner toutes les feuilles et surtout le collet (en dégageant bien la terre au bas des plantes). Il est également conseillé de traiter les emblavures ayant atteint ou dépassé le stade trois feuilles, si 10 % des plantes ou plus sont porteuses de pucerons.

Enfin, la situation devra être réévaluée plus tard dans les emblavures moins infestées. En effet, une application précoce expose la culture à une recolonisation par les pucerons et à une probable seconde application. Dans les situations où les populations de pucerons restent faibles, le mieux est de surveiller les prévisions météorologiques et de traiter le plus tard possible, mais avant d’en être empêché par une longue période de pluie ou l’installation de l’hiver.

D’après le centre pilote

Cepicop

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