des populations de pucerons

La vigilance est de mise
Une seule parcelle, située en Région sablo-limoneuse (Chaumont-Gistoux), affiche un niveau de colonisation plus important où 11 % des plantes sont porteuses de pucerons.
La douceur actuelle doit inciter à la vigilance. Il est ainsi recommandé de visiter chaque parcelle afin d’estimer le pourcentage de plantes porteuses de pucerons. Pour ce faire, il convient de prélever au transplantoir une centaine de plantules, d’examiner toutes les feuilles et surtout le collet (en dégageant bien la terre au bas des plantes). Il est également conseillé de traiter les emblavures ayant atteint ou dépassé le stade trois feuilles, si 10 % des plantes ou plus sont porteuses de pucerons.
Enfin, la situation devra être réévaluée plus tard dans les emblavures moins infestées. En effet, une application précoce expose la culture à une recolonisation par les pucerons et à une probable seconde application. Dans les situations où les populations de pucerons restent faibles, le mieux est de surveiller les prévisions météorologiques et de traiter le plus tard possible, mais avant d’en être empêché par une longue période de pluie ou l’installation de l’hiver.
