
« Outre ses qualités de race, elle est très appréciée pour l’export. C’est d’ailleurs elle qui a le plus gros effectif en Europe. Facile à élever et à valoriser, elle permet de dégager du temps pour évoluer avec plus de sérénité », note le président de l’asbl, qui compte une trentaine d’adhérents en son sein en 2023.
Si le Herd-book Charolais belge est intimement lié à Élevéo, le conseil d’administration de l’asbl souhaite toutefois poursuivre le travail en collaborant avec la structure française afin de mieux évaluer les animaux. « Ils sont également demandeurs et le Sommet était l’occasion de nouer des contacts intéressants.
Et d’espérer pouvoir fédérer des éleveurs belges pour une visite de groupe au Sommet. D’autant que Serge se dit très satisfait des visites organisées. « Nous avions une très bonne connexion avec les éleveurs régionaux. Leurs préoccupations sont les mêmes que les nôtres. Toutefois, le grand écart sur le prix du foncier (on parle d’un prix à l’ha avoisinant les 1.000-1.500 € en Puy-de-Dome) ne plaide pas pour les élevages plus extensifs chez nous. Par rapport, à nos voisins, l’intensification est souvent une nécessité !
Poursuivre cette dynamique
En ce qui concerne l’avenir, l’éleveur souhaite vivement que cette année suive la tendance haussière de 2022, car, au-delà du bénéfice pour nos exploitations, il est nécessaire d’accroître notre capacité à convaincre de nouveaux éleveurs et jeunes repreneurs de rejoindre l’Association et palier ainsi au phénomène d’érosion des effectifs.
Des atouts à défendre
