
La biotechnologie au service de la santé animale
Le premier projet est celui porté par Sarah, étudiante en Agro-alimentaire et biotechnologie. Elle mène ses recherches à l’Arsia, l’Agence régionale de la santé, de l’identification animale. Elle y étudie la pertinence d’un nouveau test de détection de la néosporose bovine. Elle fera une synthèse des enjeux économiques de cette maladie dans nos élevages. Il sera également important pour elle de comprendre les modes de transmission de la maladie (horizontal et vertical) et le fonctionnement du cycle infectieux de Neospora Caninum. Elle va mener un vrai travail d’immunologiste puisque le nouveau test est basé sur une réaction Anticorps-Antigène permettant de mettre en évidence la présence du parasite responsable des avortements chez les bovins. Sarah vérifiera l’influence de différents facteurs sur la réponse immunitaire du bovin, comme l’âge, le mois de gestation… Tout comme elle accordera une attention particulière à la transmission des anticorps au travers de la barrière placentaire et le rôle important du colostrum. La synthèse et les conclusions de ce travail sont attendues pour fin juin prochain. Nous espérons que son travail permettra de faire avancer la santé et la productivité de nos troupeaux.
La valorisation des tourteaux de tournesol en élevage bovin
Le second projet est celui mené par Louis, étudiant en Techniques et Gestion Agricole. Il a été accueilli par la Scam. Il met en place un essai d’engraissement de taureaux dans différents élevages. Il s’agit d’évaluer l’intérêt des tourteaux de tournesols et aussi de colza gras dans l’engraissement des taureaux. Il est important aujourd’hui de valoriser les sous-produits du triturage du tournesol wallon, culture qui sera amenée à se développer dans notre région pour répondre aux modifications du climat. Un essai zootechnique sera mis en place dans plusieurs fermes pour mesurer les performances de croissance de plusieurs lots de taureaux selon différentes rations. En lien avec le protocole scientifique, une série d’indices zootechniques quantitatifs seront mesurés : le gain quotidien moyen, la quantité ingérée, la conversion alimentaire. Les qualités des carcasses et de la viande seront aussi analysées (rendement carcasse, conformation, jutosité et perte en eau de la viande…). Pour ce projet de recherche appliquée aussi, les premiers résultats sont attendus avec impatience pour connaître le potentiel du tournesol dans l’alimentation de nos races bovines locales et peut-être par la suite pour d’autres espèces de volailles par exemple.
La restauration des coraux dans la Mer des Caraïbes
Lucie, étudiante en environnement, s’est envolée pour la péninsule du Yucatan, en bordure de la Mer des Caraïbes. Une ONG spécialisée en écologie marine, gestion durable des zones côtières et sensibilisation du public l’y a accueillie. Passionnée de plongée sous-marine, elle va assurer le suivi d’une nurserie à coraux. L’objectif poursuivi par le centre de recherche mexicain est de pouvoir réimplanté dans l’océan Atlantique 1.000 jeunes fragments de coraux par an et de s’assurer de leur survie. Lucie les accompagnera durant plus de 3 mois dans ce projet. Elle travaillera à la fois à déterminer les conditions idéales pour la nurserie et la réimplantation de polypes marins et également à développer le programme de sensibilisation des touristes à la protection de l’océan et de son écosystème si riche.
Pour découvrir les nombreux autres sujets de stage-tfe réalisés par ses étudiants, la Haute Ecole, organise sa journée «Portes ouvertes» lors du jeudi de l’ascension le 18 mai prochain.
