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Offre d’accès au marché

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Dans le cadre des négociations de l’accord de libre-échange avec l’Australie, la commission a proposé le 24 mai son offre d’accès au marché qui prévoit un contingent d’importation de 24.000 t de viande bovine à droits de douane réduits (7,5 %), appelé à être mis en place progressivement sur une période de sept ans.

Inquiétudes du secteur de la viande bovine

Cette proposition serait accompagnée d’offres de quotas pour d’autres produits animaux : 20.000 t de viande ovine, 8.000 t de lait écrémé en poudre ou encore 5.000 t de beurre, le tout à droits de douane nuls. L’objectif de la commission est de conclure les négociations d’ici la mi-juillet.

« Il s’agit d’une proposition de début de négociation, ce sera donc probablement un minimum », s’est inquiété le président de la FNB (éleveurs de bovins viande français).

Concernant la viande bovine, le quota de 24.000 t en négociation s’ajouterait à d’autres volumes également en discussion, totalisant plusieurs dizaines de milliers de tonnes : 50.000 t pour le Canada (accord Ceta en application transitoire), 20.000 t en provenance du Mexique, 10.000 t de Nouvelle-Zélande (accord signé), ou encore 2.000 t en provenance du Chili et 99.000 t du Mercosur.

Autant de pays tiers qui n’ont « pas du tout le même modèle de production que l’Europe, avec des feedlots non couverts de 20.000 à 30.000 places et l’usage d’activateurs de croissance », s’est encore ému le parton de la FNB.

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