Accueil Archive

Parce qu’on s’y retrouve !

Temps de lecture : 2 min

J’ai découvert Agnès Ledig avec son roman « Juste avant le bonheur », histoire d’une jeune mère qui élève son fils seule et n’y croit pas vraiment quand un étranger lui propose un peu d’aide et de bonheur sans contrepartie. Ce roman m’avait profondément touchée.

Il y a peu, une amie m’a proposé de découvrir son premier roman, « Marie d’en haut », sentant certainement que son thème et son contexte allaient faire mouche. Ça n’a pas raté : une femme agricultrice, forte mais sensible comme il faut, indépendante mais qui sait reconnaître la main qu’on lui tend… C’est l’histoire de Marie, de sa ferme, de sa vie, de son meilleur ami agriculteur, Antoine, et d’un flic, Olivier, qui apprend à aimer cette femme et son monde qui finissent par lui devenir indispensables. On aime la justesse et la simplicité avec laquelle l’auteure exprime les sentiments et sensations de ses personnages mais, ce qu’on adore par-dessus tout, c’est se retrouver dans les situations vécues par Marie (et pas qu’elle finalement) dans son quotidien d’agricultrice. Ce qu’elle vit, ce qu’elle aime dans son métier, les problèmes et joies d’agriculteur, de femme, d’amie… On va jusqu’à vérifier si l’auteure n’a pas vécu dans une ferme. Le livre se lit à toute vitesse, il est vrai tout en étant reposant. Je ne peux qu’à mon tour vous le conseiller.

Et en attendant...

« Si je pensais à autre chose en cochant les cases, je risquais de me tromper et je ne recevrais pas le chèque de subvention. (…) Mais, au point où en sont les agriculteurs, ce n’est plus l’appât du gain mais l’instinct de survie. Il n’y a pas que les vaches dans la vie. Le paysan est aussi comptable, secrétaire, météorologue, vétérinaire, mécanicien… ».

« En fin d’adolescence, j’avais l’impression d’aimer vivre avec les valeurs de leur génération. Celles où le travail ne faisait pas peur. Celle où on fabriquait tout à la maison, sans dépendre de personne. (…) Celle où on prenait le temps de vivre ensemble. En se respectant. »

D. Jaunard

La Une

La gestion de l’eau: un enjeu primordial pour les cultures maraîchères

Maraîchage L’approvisionnement en eau constitue l’un des points techniques les plus importants pour les cultures maraîchères, qui ont en besoin pour assurer leur croissance rapide. Les plantes repiquées possèdent un enracinement plus superficiel, incapable d’explorer les réserves hydriques profondes du profil de sol. Et sous abri, les cultures dépendent entièrement des apports par irrigation.
Voir plus d'articles
Le choix des lecteurs