des génisses, en France, en 1985 »

« Tout d’abord, je trouve qu’il s’agit d’une bête magnifique avec sa couleur rouge et blanche. Puis, l’aspect économique entre en ligne de compte. Elles ne coûtent pas cher à l’élevage car elles valorisent très bien les fourrages grossiers, qui leur permettent d’obtenir un poids carcasse intéressant ». Preuve en est : alors que jusqu’en 2010, les Rouges des prés étaient les parents pauvres de l’exploitation, surtout axée sur l’élevage laitier, aujourd’hui elles en sont les vedettes. « En 2010, nous avons développé le troupeau et sa génétique. Aujourd’hui, nous avons 200 têtes. Concernant le vêlage, jusqu’en 2013, nous privilégions la manière naturelle, pour ensuite changer notre fusil d’épaule. Par facilité et pour éviter des souffrances inutiles, nous opérons dorénavant par césarienne ». Des vaches allaitantes, dont les produits sont vendus au magasin de la ferme. « Je suis persuadé qu’il s’agit de la meilleure race à viande au niveau du goût », affirme l’éleveur qui compte aussi sur son exploitation des moutons et des porcs à l’engraissement.
