– une rotation (fréquente) avec du maïs, surtout maïs grain, ou du ray-grass. L’incorporation de matière non digérée est un facteur aggravant ;
– défaut de structure du sol, suite aux récoltes effectuées dans des conditions humides, même au cours des dernières années ;
– présence de rhizoctone brun identifié en betterave sur la parcelle.
L’utilisation d’une variété tolérante atténue fortement la présence de betteraves pourries, mais ne l’exclut pas totalement ! En outre, le potentiel de rendement et la résistance sont parfois inversement liés ; il s’agira donc de choisir le bon niveau de résistance.
Par ailleurs, les variétés tolérantes ne constituent pas une solution si elles ne s’accompagnent pas de mesures agronomiques adéquates : rotation, respect de la structure du sol, pH optimal et fumure raisonnée.
Chaque année, l’Irbab étudie le potentiel des variétés. La tolérance au rhizoctone brun est étudiée dans des essais spécifiques infectés naturellement. L’observation pendant la saison et la cotation de la pourriture de toutes les betteraves récoltées de l’essai permet de déterminer la tolérance à cette maladie. En la matière, la figure 4 ci-contre permet de préciser son choix.
