
Les boutons floraux sont bien dégagés ; les plus avancés commencent à grossir et à s’écarter. Quelques fleurs apparaissent sur les plantes « pièges à méligèthes » dont la floraison est plus précoce que la variété principale. En Belgique, trois variétés de ce type existent : Es Alicia, Atrakt et Exavance.
L’arrivée de meilleures températures et du soleil, les 14 et 18 mars, ont favorisé la sortie des insectes. Les pluies leur sont plus défavorables.
Des méligèthes, partout
Lors des observations réalisées le 18 mars dans 22 parcelles, les principaux insectes ravageurs rencontrés sont les méligèthes, en nombre variable selon les endroits. Les charançons de la tige du colza et du chou sont encore observés.
Dans les bassins jaunes, les méligèthes ont été piégés dans chaque champ, entre 2 et 300 individus. Les plus fortes captures ont été relevées à Saint-Servais, Achet, Verlée et Foy. Du côté des charançons de la tige du colza, leur présence a été observée dans 14 pièges, entre 1 et 9 individus. Les charançons de la tige du chou ont été piégés dans 15 pièges, entre 1 et 55 individus.
Les comptages des insectes dans les plantes révèlent une présence variable des méligèthes dans les inflorescences. Dans neuf champs, leur présence est faible et inférieure à un méligèthe par plante, en moyenne. Dans neuf autres parcelles, on dénombre entre 1 et 2,5 méligèthes par plante, en moyenne. Dans quatre terres situées à Verlée, Anthée, Saint-Servais et Lesve, le nombre moyen de méligèthes par plante varie entre 3 et 8, en moyenne (de 126 à 292 individus pour 40 plantes).
Les charançons de la tige, plus difficiles à voir, ont été observés dans six champs, entre 1 et 6 adultes pour 40 plantes.
Les seuils d’intervention varient en fonction du nombre moyen de méligèthes par plante, du stade de développement de la culture mais également de la vigueur des plantes de colza (voir tableau).
Repérer les insectes
