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Détruire les racines non livrées

et non arrachées

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L’Institut royal belge pour l’amélioration de la betterave (Irbab) constate qu’il reste, dans les campagnes, des betteraves qui n’ont pas pu être arrachées ou livrées. Il s’agit de racines provenant d’écrémage des tas, de betteraves arrachées mais non livrées mais surtout de racines toujours en terre. Quelle que soit leur origine, elles constituent une importante source d’infection par la jaunisse virale ou la cercosporiose pour les semis à venir.

Les premières observations montrent la présence de pucerons verts sur les betteraves toujours en terre. Il est donc impératif de détruire au plus vite toutes les racines encore en terre ou en tas !

Comment faire ?

Pour les betteraves toujours en terre, l’Irbab recommande de broyer les racines profondément sur place (broyeur, fraise, déchaumeur à disques…) plusieurs centimètres dans le sol, pour ensuite laisser les morceaux sécher en surface. Ce passage ne doit être effectué qu’en bonne condition de portance. Un labour permettra, in fine, d’enfouir totalement la racine et les collets.

Si la parcelle n’est pas labourée ou si elle n’est mécaniquement pas accessible, une destruction préalable avec du glyphosate (terre agricole en interculture) est nécessaire. Les morceaux de betteraves incorporés par labour devraient libérer environ 40 unités d’azote et devraient restituer la totalité de la potasse prélevée.

Pour les betteraves non livrées présentes en petites quantités, un broyage mécanique en morceaux (la plus petite taille possible) est conseillé, de préférence sur l’emplacement du tas. Après broyage, les morceaux doivent être enfouis par labour.

Dans les deux cas, il sera nécessaire de vérifier la présence de repousses et de montées (pour les betteraves « normales » et Smart Conviso) au cours des prochains mois et de les éliminer.

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