similaires… aux saveurs différentes
De plus, même si elles sont distinctes, elles se complètent bien et se cultivent de manière assez voisine. La ciboule disparaît presque de la surface du jardin en hiver, de nouvelles feuilles repoussent rapidement dès le début du printemps. La ciboulette est un peu plus résistante au froid hivernal et son feuillage peut rester vert lors d’hivers modérés comme ce dernier.
Par ailleurs, ces deux plantes condimentaires se développent mieux en sols bien drainés.
Une plante vivace qui supporte bien les hivers rigoureux et les étés chauds
La ciboule ou cive (Allium fistulosum) ressemble à l’oignon, mais elle est moins vigoureuse. Les feuilles sont refermées sur elles-mêmes, la forme de leur base évoque des bulbes minces et allongés.
Cette plante est une vivace et est multipliée par séparation des bulbes du pied ou multipliée par semis. Ces deux systèmes présentent des avantages et des inconvénients. La multiplication par séparation des pieds est rapide, donne des plantes qui prennent vite de l’ampleur. Le semis passe par un stade non productif pendant près de trois mois avant d’avoir des plantes suffisamment robustes que pour commencer les récoltes de feuilles. Le semis permet une régénération des plantes en cas de parasitisme aigu, alors que la multiplication végétative présente le risque de transmettre des problèmes à la descendance.
Elle supporte très bien les hivers rigoureux et les étés chauds. Sa croissance est essentiellement printanière. Bien que l’espèce botanique soit considérée comme vivace, pour une récolte abondante et soutenue, nous avons intérêt à renouveler les pieds tous les deux ou trois ans.
Les besoins d’un ménage sont généralement bien couverts par seulement quelques plantes.
Le semis ou la division de pieds
En cas de semis, nous pouvons procéder de plusieurs manières. Nous pouvons semer en pleine terre, en rangées écartées d’une trentaine de centimètres et en semant très finement les graines dans le sillon profond de 1 cm ; les plantes seront éclaircies à 15 cm dans la ligne après leur levée. Cela fonctionne aussi en pots, à raison de 4 graines par contenant de 6 à 7 cm de diamètre.
Enfin, nous pouvons semer en terrines de semis, en écartant les graines de 1 cm l’une de l’autre, en vue d’une transplantation au stade 2 à 3 feuilles à l’emplacement définitif de pleine terre ou en jardinière.
La levée n’est pas rapide, il faut compter deux à trois semaines en avril ou mai, deux semaines en juin ou en août. Il convient de maintenir le lit de semis humide jusqu’à la levée.
Quand les plantes ont trois feuilles développées ou en développement, nous pouvons transplanter en place de production en séparant d’une vingtaine de cm l’une de l’autre.
À propos des ravageurs, la ciboule subit les mêmes attaques que les oignons, notamment la mouche des Allium. La teigne du poireau en est un autre. Les limaces sont aussi à craindre car elles peuvent engendrer des dégâts.
Notons que pour cette plante, plusieurs types peuvent être cultivés. C’est notamment le cas de la ciboule commune (ou ciboule rouge), la ciboule blanche hâtive.
Pour la ciboule vivace (Allium lusitanicum), il s’agit d’une espèce proche, formant de nombreux bulbes. Elle ne fait que très peu de semences et nous la reproduisons presque exclusivement par division de souches.
Concernant sa récolte, elle se développe surtout au printemps. Cependant, cela peut très bien se poursuivre presque toute l’année. Il faut juste que le feuillage soit bien vert.
Un semis facile à réaliser en pleine terre ou en pot
