
Tendances opposées pour le sucre et les céréales
Les prix des céréales enregistrent un bond de 6,30 %, en raison de la hausse des prix à l’exportation du blé. Hausse qui reflètent, elle-même, les préoccupations croissantes concernant les conditions défavorables rencontrées dans quelques-unes des principales zones de production (certaines régions d’Amérique du Nord, d’Europe et de la mer Noire) et qui ne seront pas sans impact sur les rendements.
Les prix du maïs ont également augmenté en mai, poussés par des inquiétudes concernant la production en Argentine et au Brésil. Le premier fait face à la maladie du rabougrissement du maïs. Le second, lui, est confronté à des conditions météorologiques défavorables qui pourraient impacter les rendements. Cette tendance haussière s’explique encore par des ventes limitées du côté de l’Ukraine.
Enfin, les prix de l’orge et du riz progressent eux aussi.
La tendance est tout autre du côté du sucre, dont les prix reculent de 7,5 % par rapport à avril. En cause : le bon démarrage de la nouvelle saison de récolte au Brésil. La dépréciation des prix internationaux du pétrole brut a également exercé une pression à la baisse sur les prix du sucre, en réduisant la demande.
Les prix des huiles végétales refluent de 2,4 %. Les cotations de l’huile de soja s’affichent en croissance ; celles des huiles de colza et tournesol se raffermissent. Cependant, les prix de l’huile de palme reculent, en raison de l’accroissement saisonnier de la production et d’une faiblesse persistante de la demande
Viande en légère baisse
