Du côté des pneus et du timon
Sur la longue liste d’équipements figurent aussi les pneus, qui doivent être choisis en connaissance de cause, comme le confie Jean-Hughes. « Dans la mesure du possible, il faut opter pour de grandes et larges roues, qui procurent davantage de confort et de facilité de traction. Les roues jumelées peuvent poser problème si l’on soigne en prairie car elles roulent moins bien, se remplissent de terre entre les pneus, salissent plus vite la route et, quand la surface est humide, peuvent vite transformer la machine en traîneau. » En revanche, elles constituent une réelle solution lorsque la hauteur d’accès aux bâtiments est limitée.
À ce sujet, notons que Strautmann construit des modèles surbaissés adaptés à ce type de bâtiments.
Le timon et ses accessoires, comme une béquille mécanique ou hydraulique, peuvent aussi faire l’objet d’un choix. Comme le fait remarquer notre hôte, le type d’attelage, haut ou bas, ne souffre guère de discussions car est conditionné par les habitudes dans le pays ou la région.
« En Belgique, 99 % des mélangeuses ont un attelage bas ; en Allemagne, c’est l’inverse. Un attelage haut garantit une meilleure stabilité de la machine. Si cela se vérifie par exemple avec un pulvérisateur, c’est moins le cas avec une mélangeuse car c’est une machine dont la majorité du poids est située en partie inférieure et disposant donc, dès le départ, d’un centre de gravité bas. »