Les catalogues des constructeurs renferment nombre d’autres options pour agrémenter ci et là la mélangeuse mais, parmi celles-ci, il en est une que Jean-Hughes Henrot préconise vivement : la pose d’aimants sur la vis. « Beaucoup considèrent a priori qu’ils sont inutiles, partant du principe que l’ensileuse en est déjà dotée et qu’elle a déjà fait le tri. C’est, selon moi, une erreur de jugement, notamment parce que tous les produits entrant dans la ration ne sont pas récoltés par une ensileuse. »
« D’expérience, je peux garantir que l’on retrouve toujours des morceaux de métal sur les aimants d’une mélangeuse qui en est équipée. Lorsque vous considérez les frais vétérinaires, les pertes de temps pour l’éleveur et la baisse de production laitière encourus lorsqu’une vache est souffrante après avoir ingéré un bout de métal, l’aimant est vite payé… Penser faire une économie sur ce poste me semble être une ineptie ».