se profilent à l’horizon…
mais sans précipitation !

Il est donc recommandé, dès à présent, de tenir à l’œil les parcelles de maïs précoces dans ces zones, et surtout sur sable en Campine où les progressions peuvent être plus fortes. Attention toutefois à ne pas se précipiter : cette année, le Centre pilote maïs constate de fortes hétérogénéités entre les terres. En effet, de nombreuses parcelles de maïs précoces présentent encore des teneurs de 25 à 29 % de MS. Par ailleurs, ce sont surtout des variétés plutôt tardives qui sont implantées préférentiellement dans ces régions. Celles-ci accusent un retard moyen de 1 à 3 % de MS par rapport aux précoces, ce qui représente environ une petite semaine à dix jours d’écart de maturité.
Les semis de fin mai – début juin se situent quant à eux entre 19 et 23 % de matière sèche, toutes gammes de précocité confondues, ce qui représente un retard de deux à trois semaines.
Et au sud du sillon Sambre-et-Meuse ?
Au sud du sillon Sambre-et-Meuse, les maïs en région jurassique montrent des teneurs en matières sèches entre 27 et 29 % pour les variétés précoces et entre 20 et 27 % pour les tardives. Les hostilités devraient y débuter dans une dizaine de jours.
Le Centre pilote maïs livrera des informations supplémentaires sur l’état des maturités dans les autres régions hormis l’Ardenne (Condroz, Famenne et région herbagère liégeoise) la semaine prochaine. D’après les premiers prélèvements, les valeurs devraient s’approcher de celles de la région jurassique.
le 17 septembre
