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Les cotations en hausse

pour les vaches grasses

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Cette semaine, le prix des veaux est inchangé. Il varie de 800 à 1.070 € pour un bon veau culard, tandis que 950 € est la norme moyenne (prix TVAC). « Marché soutenu : l’offre est inférieure ou égale à la demande ».

Au niveau des vaches grasses, par contre, les cotations sont en hausse avec, en moyenne, 4 à 4,4 €/kg vivants. Avec une direction pour ce genre abattu vers 5,9 à 6,65 €/kg avec quelques pics jusqu’à 6,8 € /kg pour des vaches bien finies et pour de la première qualité (S+). Par ailleurs, une différence de 0,05 à 0,10 € supérieur peut être observée si la vache est en dessous de 5 ans (prix HTVA). « Marché très soutenu : l’offre est inférieure ou égale à la demande ».

Au niveau des taureaux gras, les prix sont inchangés et fluctuent autour de 4,15 à 4,45 €/kg vif ou de 6,20 à 6,60 €/kg abattu, sachant que 6,45 €/kg est la norme. Avec un prix jusqu’à 6,70 €/kg (S+) s’il est livré sous une étiquette spécifique (label, coopérative, bas âge, en dessous de 700 kg). Une différence de 0,05 à 0,10 € supérieur peut être observée pour les taureaux en dessous de 20 mois (prix HTVA). « Marché calme : l’offre est supérieure ou égale à la demande ».

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Vive les foins!

Voix de la terre Impossible d’y échapper  : on a bien cuit ces jours-ci. «  Cui-cui  » dirait l’oiseau ! La fenaison a été raclée en quatre jours, là où il fallait trois semaines voici cinquante ans, lors de mes vertes années. Faisait-il moins chaud, moins sec à l’époque ? Cela dépendait des années… Si 1976 a marqué les esprits par sa météo torride, du printemps à l’automne, les autres fenaisons ont posé quelquefois des problèmes, et non des moindres. Mais d’une manière générale, les souvenirs de ces périodes particulières gardent une saveur délicieuse, un goût d’enfance, un parfum de jeunesse, et chaque année, la fenaison est vécue comme une fête. L’esprit humain est ainsi fait : il a tendance à ranger les mauvaises expériences au fond d’un placard et de les y oublier, ne gardant que les bons moments.
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