par une baisse,
quasi généralisée
une progression des prix des céréales et des produits laitiers.
Perte de vitessedes productions végétales
Les prix des céréales affichent un léger progrès (+0,3 %) par rapport à décembre, mais restent largement inférieurs (-6,90 %) à leur niveau de janvier 2024. En détail, les prix à l’exportation du blé n’ont que peu baissé, tandis que ceux du maïs ont progressé, en partie à cause de la baisse de la production et des prévisions de stocks aux États-Unis. Les prix du riz, eux, enregistrent un recul de 4,7 % en raison d’une offre abondante. Les prix de l’orge ont augmenté, mais de manière marginale.
Les huiles végétales voient leur prix fléchir de 5,6 % par rapport à décembre, inversant ainsi la hausse enregistrée précédemment. Cette situation s’explique par le tassement des prix des huiles de palme et de colza, alors que ceux des huiles de soja et de tournesol sont restés stables. En effet, après sept mois consécutifs de hausse et avoir atteint des niveaux que l’on n’avait pas vus depuis plusieurs années, les prix de l’huile de palme ont chuté, en grande partie en raison de la diminution de la demande, tandis que les prix de l’huile de colza se sont modérément contractés début 2025.
Les prix du sucre se sont affaissés de 6,8 % par rapport à décembre et de 18,5 % par rapport à leur niveau d’il y a un an. Cela s’explique de deux manières. D’une part, de meilleures perspectives en matière d’offre mondiale, suite à des conditions météorologiques généralement favorables au Brésil qui permettront de récolter la canne à sucre dès avril. D’autre part, la décision du gouvernement indien de reprendre les exportations de sucre après les avoir limitées depuis octobre 2023.
Nette hausse des cours du fromage
Du côté des productions animales, les produits laitiers ont vu leurs prix croître de 2,4 % en janvier, par rapport à décembre. C’est également un bond de 20,4 % par rapport à janvier 2024 ! Cette augmentation résulte de la hausse des cotations du fromage (+7,6 % en un mois), dont la demande mondiale s’est accrue. Les prix du beurre ont, pour leur part, continué à reculer, malgré une demande accrue dans le secteur de la transformation alimentaire en Europe et en Océanie. Enfin, les prix internationaux du lait écrémé en poudre et du lait entier en poudre ont également diminué, sous l’effet d’une reprise de la production en Europe et d’une demande en berne au niveau national et sur le plan des importations.
Enfin, les prix de la viande ont perdu 1,4 %. Ce relâchement est principalement dû à une baisse des cours des viandes ovine, porcine et de volaille, qui a contrebalancé une hausse des cours de la viande bovine.











