Parmi les avancées notables, le texte simplifie l’accès aux soutiens à l’investissement pour les jeunes installés, notamment en assouplissant les conditions liées aux exigences nationales et en facilitant l’utilisation des instruments financiers du Feader, trop souvent sous-utilisés faute de programmation claire.
Le paquet introduit également un système plus simple de calcul des pertes dans le cadre des outils de gestion des risques, un levier essentiel pour sécuriser les jeunes exploitations. En parallèle, les États membres pourront mobiliser leurs fonds nationaux de la Pac pour indemniser les dégâts liés aux catastrophes naturelles majeures, une sécurité bienvenue face à des aléas climatiques de plus en plus fréquents.
Un premier pas, en attendant la suite
Les jeunes agriculteurs saluent également les efforts pour clarifier les règles liées à l’architecture verte, souvent jugées floues et difficiles à appliquer. Autre nouveauté bienvenue : la réduction des obligations de rapport imposées aux autorités nationales. Cette simplification administrative devrait fluidifier les échanges entre administration et agriculteurs, et accélérer les paiements. Le Caja se dit prêt à accompagner les autorités nationales et régionales pour la mise en œuvre de ces nouvelles mesures. Il appelle également à étendre cette dynamique de simplification à d’autres volets des politiques agricoles européennes dans les mois à venir.
« Nos exploitations sont au croisement de multiples réglementations. Plus de cohérence, c’est plus d’efficacité pour l’économie agricole, pour l’environnement, et pour nos territoires », conclut Peter Meedendorp.
