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En écho à Valérie Neysen

Temps de lecture : 2 min

J’apprécie le style agréable de Valérie Neysen (Dimanche ou lundi, c’est pareil, Le Sillon Belge du 5 juin dernier) quoiqu’un peu sibyllin par endroits. Je relève les difficultés que tout le monde connaît en choisissant ses « créanciers », enfin ceux qui ponctionnent le moins leurs « clients », quand c’est possible.

Au niveau pratique, d’abord, la mutuelle : toutes les mutuelles sont réputées obliger légalement leurs assujettis à payer une assurance complémentaire. Toutes ? Non, il existe une mutuelle alternative aux mêmes avantages que toutes les autres. Seule, la Caami (Caisse d’assurance auxiliaire maladie-invalidité), mutuelle alternative, ne réclame aucune cotisation à ses membres mais elle n’interviendra évidemment pas pour ce qui fait les avantages des cotisations complémentaires des mutuelles classiques, comme la participation à l’achat de lunettes, des vacances pour enfants… J’ai appris son existence par l’intermédiaire d’une revue féminine.

Ensuite – ce n’est qu’une précision –, le revenu cadastral n’est pas le prix à payer au fisc mais c’est bien lui qui, multiplié par un coefficient, fait apparaître un montant qui est l’impôt foncier payé par les propriétaires de biens immobiliers.

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Et puis, bravo pour la prise de conscience des « clics à tout-va » qui polluent les data-centers. C’est bien rare qu’on attire notre attention sur cet aspect J’ai soulevé cette question lors d’une réunion et l’un d’entre nous – pas d’accord avec moi – a rétorqué que cela avait l’avantage écolo d’économiser du papier.

Enfin, j’ai beaucoup apprécié la formule : « l’inestimable liberté retrouvée ». Oui, il s’agit d’un équilibre entre trois sortes de capitaux, à savoir la santé, le temps et l’argent. Capitaux interdépendants comme si c’étaient des vases communicants.

Pour une ex-conjointe-aidante d’agriculteur dans une première carrière, employée pendant quelques années après deux épisodes de brucellose bovine et, maintenant, agricultrice pensionnée active (non, ce n’est pas antinomique !), c’est vraiment ce dernier épisode de ma vie qui est le plus beau, moment d’Ikigaï, concept japonais de l’Ile d’Okinawa, dixit Valérie Neyssen. Ou le bonheur trouvé dans l’utilité du travail (le flow), sorte de vocation à savourer au présent pendant les vacations et qui se prolonge tant qu’on y pense.

À savourer la beauté des arbres et des prés, site de mon biotope préféré.

Marlène André

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