Un chiffre flou puisque pour l’instant la méthodologie commune pour la définition de l’efficacité hydrique n’existe pas. La stratégie ne propose aucune révision des réglementations en vigueur mais propose de se concentrer sur une meilleure mise en œuvre de celles-ci. Pour y arriver, la commission européenne va engager un « dialogue structuré » avec chaque État membre afin de lui fournir des recommandations ciblées.
Un texte flou sur plusieurs aspects
Toutefois, un bilan de santé de la directive Nitrates est en cours et « des simplifications du cadre législatif afin d’alléger la charge administrative des agriculteurs », devraient être proposées d’ici la fin de l’année, a précisé la commissaire à l’Environnement Jessika Roswall. Bruxelles pourrait aussi « d’ici juin 2028 » réévaluer le règlement sur la réutilisation de l’eau et envisager « d’en étendre le champ d’application ».
Dans un rapport publié le même jour, l’agence européenne de l’Environnement estime que l’utilisation d’eau recyclée pourrait théoriquement remplacer 45 % des prélèvements agricoles en France et en Italie, 20 % au Portugal et en Espagne. Sur le stockage d’eau, le texte de Bruxelles reste, aussi, flou soulignant que « les réservoirs et autres structures artificielles requiert une attention particulière, une planification et une coordination rigoureuses » et leurs impacts environnementaux doivent être évalués soigneusement.
Enfin la stratégie rappelle le rôle central de la Pac dans la promotion des pratiques agricoles résilientes à l’eau, en particulier l’agriculture biologique.











