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Le projet de centre pluridisciplinaire

Sucrerie

officiellement lancé !

Les autorités provinciales hennuyères ont lancé, ce 5 septembre, le projet Sucrerie à Ath. Ce dernier vise à regrouper, sur un même site dans le Hainaut, la recherche et l’enseignement en agrobiosciences et en chimie. La Wallonie picarde espère ainsi consolider sa place stratégique sur la carte de l’innovation et

de l’agriculture de demain.

Temps de lecture : 3 min

Face aux divers défis institutionnels et sociétaux, « la Province du Hainaut a choisi de se réinventer », a fait valoir la députée provinciale en charge du développement territorial et du soutien à l’agriculture, Aurore Goossens, lors de la présentation de ce projet fédérateur. Dans cette optique, des synergies ont été créées entre la Haute École Condorcet, la Régie Hainaut Analyses et le Centre de recherche et de formation agricoles du Hainaut (Crepa/Carah). Tous trois sont reconnus dans les domaines de la formation, de la recherche et de l’innovation, notamment dans les secteurs agricoles et agroalimentaires.

De cette convergence est né le projet Sucrerie. Il s’agit d’un centre d’expertise pluridisciplinaire, rassemblant dans un même bâtiment les chercheurs, les laboratoires et l’enseignement provincial en agrobiosciences et en chimie. « Notre établissement accueille 650 étudiants. Dans nos laboratoires, une centaine d’agents travaillent pour Hainaut Analyses et 80 pour le Crepa/Carah. La réputation de nos institutions agricoles dépasse largement nos frontières : reconnue en Hainaut, en Wallonie, en Belgique et même à l’international. Afin de continuer à avancer et à relever les défis de demain, nous devons investir dans des projets d’avenir porteurs de sens et de synergies. C’est tout l’enjeu de la Sucrerie », a précisé la députée.

Mutualiser les moyens tout en réalisant des économies

Actuellement, les différentes implantations sont dispersées sur plusieurs sites : Maffle, Irchonwelz et Ath. Des infrastructures vieillissantes qui ont besoin d’être modernisées. La centralisation des activités permettra dès lors aux étudiants, aux chercheurs et aux partenaires de travailler dans un environnement performant, économe en énergie et tourné vers l’avenir. Elle réduira aussi les pertes de temps liées aux déplacements entre les sites, notamment pour les élèves. De plus, la Sucrerie permettra de renforcer les synergies entre les laboratoires, la recherche et l’enseignement dans le domaine de l’agrobiosciences et chimie en centralisant les activités. Enfin, ce projet visera à mutualiser les moyens humains, les locaux et le matériel de pointe.

La Sucrerie permettra également de réaliser des économies grâce à une diminution de la surface totale des bâtiments et à la vente de deux sites, à Maffle et à Mons.

« Ces derniers mois, j’ai eu l’occasion de rencontrer les équipes. Leur enthousiasme et leur détermination sont palpables : tous croient fermement en ce projet qui fera rayonner notre agriculture, notre recherche et notre enseignement. Le Hainaut est la première province agricole du pays. Avec le projet Sucrerie, c’est toute la Wallonie picarde qui consolide sa place stratégique sur la carte de l’innovation et de l’agriculture de demain », a souligné la députée.

L’estimation budgétaire de la construction s’élève à 24 millions d’euros Tvac.

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