propose un Pacte Vet ambitieux, appuyé sur l’Observatoire Obsvet et inspiré des meilleures pratiques OCDE. Objectif : retenir les diplômés et sécuriser
l’agriculture wallonne.
Ce diagnostic met en évidence la pénurie croissante de vétérinaires en milieu rural, et propose plusieurs solutions coordonnées. Pour les étudiants, il s’agit de susciter des vocations dès le cursus initial. Concernant les jeunes diplômés, le but est de sécuriser les premières années d’exercice, une période critique. Enfin, au niveau des vétérinaires accueillants, il est important de valoriser le rôle des maîtres de stage et d’encadrement.
L’enjeu des stages rémunérés
Si la ministre-présidente de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Elisabeth Degryse, n’a pas encore trouvé le moyen de mettre en place des stages rémunérés, l’UPV rappelle que ces dispositifs permettent de sécuriser 60 à 70 % de vocations dès les premières années du cursus.
Et l’objectif est clair : créer une cinquantaine de vocations supplémentaires par an, afin d’en conserver 20 à 30 jeunes praticiens dans ce secteur en Belgique.
Une formation reconnue, mais une fuite des talents
Notre pays est reconnu pour la qualité de sa formation vétérinaire, mais éprouve des difficultés à retenir ses diplômés. Cette fuite des talents représente un réel manque à gagner, tant pour l’agriculture que pour la santé publique et le bien-être animal, comme le rappelle le Docteur Lomba du cabinet de la ministre Anne-Catherine Dalcq.
C’est pourquoi, l’UPV, l’Ordre des vétérinaires et la Faculté vétérinaire, avec l’appui du ministère wallon de l’Agriculture et d’Obsvet explorent toutes les pistes pour renforcer l’attractivité de la profession et en particulier du métier rural, indispensable à la souveraineté alimentaire et à la santé publique.











