Le réseau d’observations, coordonné par le Cepicop en collaboration avec le Carah, le Cpl-Végémar, la Clinique des plantes du Corder et le Cra-w, sera mis en place à partir de la semaine prochaine.
Comment observer les parcelles ?
Dans ce contexte, il est conseillé de visiter chaque parcelle levée afin d’estimer le pourcentage de plantes porteuses de pucerons. Le seuil d’intervention recommandé pour un traitement est atteint lorsque 10 % des plantes présentent au moins un puceron.
Pour ce faire, il convient d’examiner 100 plantes (10 séries de 10), de préférence par beau temps et pendant les heures les plus chaudes de la journée (entre 10h et 15h), lorsque les pucerons sont les plus actifs et donc les plus visibles. Placez-vous face au soleil pour mieux les repérer par transparence à travers les feuilles. Les conditions météorologiques jouent un rôle clé dans l’observation : par temps froid et humide (comme le matin) ou en cas de vent, les pucerons se réfugient souvent dans le collet des plantules. L’observation devient alors plus difficile et peut fausser l’évaluation.
Dans les parcelles faiblement infestées, il est conseillé de retarder le traitement. Une intervention trop précoce favorise la recolonisation et peut nécessiter une seconde application. Il est, dès lors, recommander de surveiller les prévisions météorologiques et de traiter le plus tard possible, en évitant toutefois une période prolongée de pluie ou l’arrivée de l’hiver.
Pour rappel, les variétés suivantes (liste non exhaustive) sont tolérantes à la JNO : Alienor, Carrousel, Fascination, Frimousse, Integral, Kws Chilis, Kws Futuris, Lg Carpenter, Lg Zao, Lg Zefira, Lg Zelda, Lg Zorica, Lg Zoro et Ovalie. Sy Kestrel, Sy Sparoo et Sy Zoomba sont, quant à elles, résistantes à la JNO. Dès lors, même si des pucerons y étaient observés en grand nombre, ces variétés ne justifieraient aucun traitement insecticide.
Groupe « ravageurs », Cepicop











