Les prix alimentaires mondiaux enregistrent leur deuxième mois consécutif de stabilité
Après plusieurs mois de hausse, les prix des produits alimentaires mondiaux, surveillés par la Fao, tendent désormais à se stabiliser.
Les prix mondiaux des produits alimentaires sont restés stables en novembre, la baisse des prix internationaux des céréales, de la viande et des produits laitiers compensant la hausse des cours des huiles végétales et du sucre.
Tension sur l’offre en sucre
Les prix des céréales ont cédé 1,3 % par rapport au mois précédent, mais étaient encore en hausse de 6,3 % par rapport à leur valeur d’il y a un an. Les prix mondiaux du blé et du maïs ont baissé en novembre de 2,8 % et de 1,7 % respectivement, en partie sous l’influence de la prolongation de l’« Initiative en faveur des céréales » mise en place en mer Noire. En revanche, les prix internationaux du riz ont augmenté de 2,3 %.
Les huiles végétales voient leur prix augmenter de 2,3 % entre octobre et novembre, une situation qui met fin à sept mois consécutifs de baisse. Les prix internationaux des huiles de palme et de soja ont augmenté, tandis que ceux des huiles de colza et de tournesol ont baissé.
Enfin, les prix du sucre ont gagné 5,2 % en novembre, influencés par d’importants achats dans un contexte de tensions sur l’offre mondiale. Ces tensions s’expliquent par des retards de récolte observés chez les principaux pays producteurs et par la décision prise par l’Inde de baisser son quota d’exportation de sucre. La progression des prix de l’éthanol au Brésil a également exercé une pression à la hausse sur les prix mondiaux du sucre.
Chute des prix de la viande bovine
Les prix des produits laitiers ont diminué de 1,2 % depuis octobre. Les cours mondiaux du beurre, du lait écrémé et du lait entier en poudre ont baissé, en raison d’un recul de la demande à l’importation. Les cours du fromage ont, eux, augmenté, en partie à cause de disponibilités à l’exportation moins soutenues au sein des principaux pays producteurs d’Europe occidentale.
Enfin, les prix de la viande étaient, en novembre, 0,9 % inférieur à ceux d’octobre. Cela s’explique par la chute des prix de la viande bovine, l’augmentation des disponibilités à l’exportation en Australie et des disponibilités élevées au Brésil et ce, malgré des demandes d’importation toujours forte en Chine. En revanche, les prix mondiaux de tous les autres types de viande ont rebondi, entraînés par la hausse des cotations de la viande ovine.
