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D’une conférence-débat à une autre: le grand écart!

Le 9 mars eut lieu dans l’entité des Bons Villers, une conférence organisée par l’administration communale ; comme il se doit, le médiateur était le bourgmestre (Mr Perin) ; si d’aucuns auraient pu craindre une orientation particulière de sa part, il n’en fut rien et ses interventions furent parcimonieuses et équilibrées… soit le rôle du parfait médiateur.

Le premier orateur (Mr Christian Walravens) présentait et défendait une agriculture conventionnelle et raisonnée dont l’évolution depuis des décennies avait permis une autosuffisance alimentaire de l’Europe mise en concert avec une capacité d’exportation vers des régions du monde moins favorisées. Son analyse très rationnelle permettait de cibler l’importance des techniques agricoles et notamment de la chimie. Il défendait l’ensemble avec une logique et un réalisme implacable, on sentait son profond attachement au monde rural dont il faisait l’apologie....

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Voix de la terre Impossible d’y échapper  : on a bien cuit ces jours-ci. «  Cui-cui  » dirait l’oiseau ! La fenaison a été raclée en quatre jours, là où il fallait trois semaines voici cinquante ans, lors de mes vertes années. Faisait-il moins chaud, moins sec à l’époque ? Cela dépendait des années… Si 1976 a marqué les esprits par sa météo torride, du printemps à l’automne, les autres fenaisons ont posé quelquefois des problèmes, et non des moindres. Mais d’une manière générale, les souvenirs de ces périodes particulières gardent une saveur délicieuse, un goût d’enfance, un parfum de jeunesse, et chaque année, la fenaison est vécue comme une fête. L’esprit humain est ainsi fait : il a tendance à ranger les mauvaises expériences au fond d’un placard et de les y oublier, ne gardant que les bons moments.
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