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Protection fongicide du froment: des conseils à adapter en fonction de sa parcelle et ses évaluations sanitaires

Les froments sont susceptibles d’être attaqués par des maladies cryptogamiques au niveau des racines (piétin-échaudage), des tiges (piétin-verse), des feuilles (rouilles, septoriose, oïdium) et des épis (septoriose, fusarioses). Elles peuvent altérer le rendement, soit de manière directe par la destruction des organes, soit de manière indirecte comme le piétin-verse qui affaiblit les tiges et favorise la verse. Certaines maladies peuvent également déprécier la qualité sanitaire de la récolte, comme les fusarioses qui produisent des mycotoxines pouvant se retrouver sur les grains.

Temps de lecture : 14 min

Chaque maladie possède un cycle biologique propre. C’est pourquoi l’importance relative des différentes maladies est fortement dépendante du contexte agro-climatique. La gestion phytosanitaire des froments peut difficilement se baser sur les seuls conseils généraux tels que ceux diffusés hebdomadairement par le CePiCOP. L’agriculteur devra toujours utiliser ceux-ci en fonction des conditions phytotechniques de sa parcelle ainsi que de ses propres évaluations sanitaires.

Connaître les pathogènes et cibler les plus importants

De nombreux de pathogènes peuvent être détectés dans une culture de froment, mais tous n’ont pas la même importance. L’évaluation sanitaire d’un champ ne sera vraiment pertinente que si elle est interprétée de manière critique.

Certaines maladies comme le piétin-verse, la septoriose, l’oïdium sont communément détectables dans les champs de froment. Ce sont la fréquence des plantes infectées (piétin-verse) et/ou la hauteur des lésions dans le couvert végétal (septoriose, oïdium) qui indiquent les risques encourus par la culture.

D’autres maladies doivent par contre inciter à la vigilance dès leur détection. C’est principalement le cas des rouilles.

Enfin, pour des maladies telles que le piétin-échaudage et les fusarioses sur épis, il est trop tard pour réagir lorsque les symptômes sont observés.

Le piétin-verse : traiter tôt

Les impacts de cette maladie sur le rendement ne sont clairement perceptibles que lorsque la maladie cause la verse de la culture, ce qui fut rarement observé ces dernières années. Les conséquences des lésions de la base de la tige qui ne causent pas la verse, sont par contre beaucoup plus sujettes à controverse (échaudage, mauvais remplissage…).

Quel que soit le produit utilisé, le contrôle du piétin-verse est meilleur quand le traitement est réalisé tôt : autour du stade épi à 1cm (BBCH30). Les traitements appliqués à ce moment-là ont une efficacité qui dépasse rarement les 50 %. Lorsqu’ils sont réalisés après le stade 2e nœud (BBCH32) leur efficacité diminue rapidement.

En Belgique, les traitements spécifiques contre le piétin-verse ne sont pas recommandés. Sauf cas extrêmes, la lutte contre cette maladie ne doit être envisagée que comme  un effet additionnel à d’éventuels traitements visant principalement les maladies foliaires. Des niveaux de 20 à 30 % de plantes touchées au stade redressement (BBCH30) peuvent être considérés comme des seuils de d’intervention. La charge en céréales au cours des dernières années, la phytotechnie et la connaissance du comportement de la parcelle au cours des années antérieures sont également des critères non négligeables.

Le piétin-échaudage : raisonner sa rotation

Le piétin-échaudage est une maladie des racines qui peut provoquer un échaudage des plantes en fin de saison. Le champignon responsable de la maladie survit dans le sol.

Les risques de développement de cette maladie sont principalement liés à la quantité d’inoculum dans le sol, donc à la charge en céréales au cours des dernières années. La mise en place d’une jachère modifie également les équilibres biologiques en faveur du piétin-échaudage.

La lutte contre cette maladie passe d’abord par une rotation raisonnée. En cas de risque, le traitement des semences avec du silthiofam (Latitude Max, Latifam ou Latifam Extra) permet une bonne protection, même si celle-ci n’est toujours que partielle. Aucun produit n’est actuellement agréé en Belgique pour lutter contre le piétin-échaudage en cours de végétation.

La rouille jaune : miser sur la résistance variétale

La rouille jaune peut provoquer des dégâts très importants à la culture. Son développement est lié à des conditions climatiques particulières (printemps doux, couvert et humide). La rouille jaune est une maladie dont les premiers symptômes s’expriment souvent par foyers (ronds dans la culture). Ceux-ci peuvent être visibles au cours de la montaison et sont à l’origine de l’épidémie généralisée qui peut suivre. Si les conditions climatiques sont favorables, l’extension de la maladie peut être très rapide.

La résistance variétale est en général assez bonne et suffit à protéger la culture vis-à-vis de la maladie. Mais il faut être prudent : le champignon présente une grande diversité de races.

La maladie n’était habituellement pas présente chaque année. L’arrivée de la race Warrior en 2011 en Europe a cependant changé les choses. La rouille jaune sévit maintenant annuellement en Belgique depuis 2014 sur les variétés les plus sensibles. Suite à ces années à forte pression, la commercialisation de ces variétés a fortement diminué. C’est pourquoi aujourd’hui aucun traitement systématique n’est recommandé.

Il est cependant conseillé de surveiller les cultures dès la sortie de l’hiver. Au vu du changement de la race dominante de rouille jaune en fonction des conditions climatiques ou de l’apparition possible d’une nouvelle race, il est important de surveiller l’ensemble des variétés implantées.

Pour les variétés les plus sensibles, un traitement au stade 1er nœud (BBCH31) peut être nécessaire pour juguler la maladie. Pour les variétés moins sensibles, la surveillance reste nécessaire mais, dans la mesure du possible, aucun traitement ne devrait être envisagé avant le stade 2e nœud (BBCH32). La plupart des  triazoles (tébuconazole, prothioconazole, > mefentrifluconazole, metconazole) utilisées à dose correcte sont efficaces contre la rouille jaune. L’association d’une strobilurine à un triazole permet d’obtenir une efficacité supplémentaire.

L’oïdium : surveiller la dernière feuille

Très connu parce que très visuel, l’oïdium est détecté presque chaque année. En Wallonie cependant, très rares sont les situations où la maladie s’est véritablement développée ces dernières années. La conduite correcte de la culture (fumure et densité de semis raisonnées) reste certainement un moyen prophylactique très important pour diminuer les risques de développement de cette maladie.

L’oïdium est spectaculaire et pourrait inciter à intervenir tôt avec un traitement fongicide spécifique. Cependant, la plupart du temps, de telles interventions se révèlent inutiles. Par contre, un traitement peut se justifier lorsque les dernières feuilles sont contaminées. Il faut donc bien suivre l’évolution de la maladie.

Concernant l’efficacité des produits, le manque de maladie n’a pas permis d’acquérir beaucoup d’expérience propre. Il ressort cependant des quelques essais et autres constatations que les substances actives les plus efficaces sont le cyflufenamid ≈ la metrafenone ≥ (le fenpropidine) ≈ la spiroxamine. La pyriofenone et le proquinazide n’ont pas encore pu être éprouvés contre l’oïdium. L’utilisation de ces substances, lorsqu’elle s’avère nécessaire, gagne à être préventive. Elles seront préférées en cas d’intervention spécifique, mais des problèmes de résistance sont possibles. Les strobilurines ne peuvent par contre plus être conseillées contre l’oïdium, ce champignon étant maintenant résistant à cette famille de fongicides.

La septoriose : protéger le feuillage supérieur

À la fin de l’hiver, la septoriose est presque toujours présente sur les feuilles les plus anciennes. Ce sont les cultures bien développées avant l’hiver, c’est-à-dire semées tôt, qui sont souvent les plus affectées par la septoriose au printemps. D’une part, leur développement a permis une plus longue période d’exposition aux contaminations primaires au cours de l’automne et de l’hiver et, d’autre part, la maladie a eu plus de temps pour s’y multiplier. Le développement de la maladie sur les feuilles supérieures sera d’autant plus important durant la montaison que l’inoculum est abondant et que les conditions climatiques sont humides. Ce n’est que lorsque la maladie parvient sur le feuillage supérieur que les dégâts peuvent être importants.

Les variétés présentent des sensibilités assez contrastées vis-à-vis de cette maladie, mais aucune n’est totalement résistante.

La pression de septoriose observée dans les champs doit être interprétée en fonction de la variété, du contexte cultural et des conditions climatiques. À partir du stade 2e nœud (BBCH32), une intervention peut être nécessaire sur les variétés les plus sensibles qui ont été semées tôt. Dans ce cas, un traitement relais doit être envisagé 3 à maximum 4 semaines plus tard. Lorsque la maladie est peu développée au début de la montaison ou que les conditions climatiques sont défavorables au repiquage de la maladie, le contrôle de la septoriose peut être obtenu par un seul traitement fongicide. Celui-ci est alors réalisé lorsque la dernière feuille est complètement développée (BBCH39).

Le contrôle de la septoriose repose principalement sur les triazoles, la nouvelle picolinamide (QiI) et les SDHI. Les SDHI sont cependant plus efficaces que les triazoles seuls. Ces deux types de substances actives sont très souvent associés dans un même produit pour en augmenter l’efficacité et réduire le risque de résistance. Lorsqu’un traitement au stade 2e nœud (BBCH32) est nécessaire, l’utilisation des SDHI sera préférentiellement réservée pour le second traitement. Au stade 2e nœud et jusqu’à l’épiaison, l’adjonction d’un multi-sites, tel que le folpet ou le soufre, aux triazoles permet des solutions techniquement et économiquement intéressantes. En 2021, un nouveau mode d’action pour lutter contre la septoriose a fait son entrée sur le marché avec la famille des picolinamides.

La rouille brune : elle peut surprendre !

La rouille brune ne se développe généralement qu’à partir de la fin du mois de mai. L’inoculum est aérien et sa multiplication au niveau de la culture est parfois « explosive ». La rouille brune peut donc surprendre et causer des dégâts importants.

Les variétés présentent des sensibilités assez contrastées vis-à-vis de cette maladie, certaines sont particulièrement sensibles tandis que d’autres sont totalement résistantes. Sur les variétés sensibles, une protection fongicide doit impérativement être envisagée. Elle sera effectuée entre le stade dernière feuille complètement sortie (BBCH39) et l’épiaison (BBCH55).

Les strobilurines sont très efficaces contre la rouille brune, de même que certains triazoles (tébuconazole, mefentrifluconazole et prothioconazole). Le mélange de ces deux familles offre des solutions très efficaces. Le benzovindiflupyr est actuellement le SDHI le plus efficace contre la rouille brune. En cas de traitement unique entre le stade dernière feuille (BBCH39) et l’épiaison (BBCH55), le choix se portera idéalement sur un mélange de strobilurine, SDHI et triazole. La strobilurine peut être évitée si le benzovindiflupyr est utilisé.

Les maladies des épis : variétés et labour de qualité

Plusieurs champignons peuvent attaquer les épis. Certains se développent lorsque les épis sont encore bien verts (septoriose, fusarioses) tandis que d’autres (les saprophytes) ne se manifestent que lorsque les épis approchent de la maturité. À l’exception des fusarioses, l’impact des maladies des épis est considéré comme plus faible. Leur gestion est donc englobée dans celle visant les maladies foliaires.

La fusariose des épis peut être causée par deux genres de pathogènes (Microdochium spp. et Fusarium spp.) qui n’ont pas les mêmes cycles de développement. Fusarium spp. est producteur de mycotoxines (DON) altérant la qualité sanitaire des grains. Microdochium spp. n’est pas toxicogène mais peut, tout comme Fusarium spp., être responsable de pertes de rendement.

Le contrôle de la fusariose passe avant tout par des moyens prophylactiques qui sont principalement basés sur l’utilisation de variétés moins sensibles et sur la qualité du labour. Ce dernier doit être soigné si du froment est semé après une culture de maïs ou de froment (source importante de Fusarium spp.).

Le contrôle de la maladie au moyen de fongicides est plus efficace lorsqu’il est réalisé avant les pluies contaminatrices, du stade épi dégagé (BBCH59) jusqu’à la pleine floraison (BBCH65). Les connaissances actuelles ne permettent cependant pas de prévoir correctement les niveaux d’infection par cette maladie.

Fusarium spp. peut être contrôlé au moyen de plusieurs substances actives : prothioconazole, tébuconazole et metconazole. En revanche, seul le prothioconazole est actif contre Microdochium spp. Les produits à base de prothioconazole sont conseillés dans les situations à risque afin de contrôler à la fois Fusarium spp. et Microdochium spp. De plus, le prothioconazole est efficace sur les fusarioses à partir du stade épiaison (idéalement 80 % de l’épi dégagé) contrairement aux deux autres substances qui, elles, doivent être appliquées au moment de la floraison (début à mi-floraison – BBCH61-65) pour être efficaces, ce qui restreint considérablement la période de traitement possible.

En 2021, des résultats d’essais ont également montré un bon contrôle de Microdochium spp sur feuille à l’aide du benzovindiflupyr ou du fenpicoxamid . La combinaison de l’une de ces deux substances actives avec du prothioconazole pourrait permettre d’obtenir une très bonne efficacité sur Microdochium spp sur feuille. Ces résultats doivent cependant encore être confirmés par de futurs essais à la fois sur feuillage et sur épi.

L’helminthosporiose : un accroissement à prévoir

L’helminthosporiose du blé est causée par Pyrenophora tritici-repentis (anamorphe Drechslera tritici-repentis, abrégé DTR). Excepté quelques cas ponctuels, en Belgique cette maladie n’a toujours eu qu’une très faible importance. Elle a été fréquemment détectée dans les champs ces dernières années, mais les niveaux d’attaques étaient toujours anecdotiques, bien en deçà d’un seuil pouvant causer des dégâts économiques.

La maladie se conservant sur des résidus de céréales infectés, les cultures de froment après froment combinées à l’abandon du labour créent des conditions très favorables pour la multiplication du DTR. Avec l’augmentation des surfaces cultivées de la sorte, un accroissement des situations concernées par cette maladie est à prévoir.

À l’instar de la septoriose, l’helminthosporiose se développe du bas vers le haut des plantes. Son temps de multiplication étant relativement court, il convient d’enrayer la maladie rapidement si la pression s’avère élevée. Actuellement, il semblerait que le prothioconazole soit la substance active qui présente la meilleure efficacité contre cette maladie.

Stratégies de protection des froments

Pour décider d’une stratégie de protection fongicide, il faut faire le bilan des risques sanitaires encourus par la culture et classer les pathogènes par ordre d’importance. Le nombre de traitements et leur positionnement seront fonction des pathogènes les plus importants. Si plusieurs possibilités se présentent, le choix s’orientera alors pour lutter également contre les pathogènes secondaires. D’une manière générale, l’ensemble des maladies peut être contrôlé par une ou deux applications de fongicides. Si la rentabilité économique d’un seul traitement bien positionné est très souvent avérée, celle des doubles applications « à doses pleines » l’est moins fréquemment.

Quand, jusqu’au stade dernière feuille, aucune maladie ne s’est développée de manière inquiétante

Dans ce cas, un traitement complet sera réalisé au stade dernière feuille étalée (39).Il permettra de lutter efficacement contre les rouilles et la septoriose.Cette intervention sera la plupart du temps l’unique traitement fongicide appliqué sur la culture. Le produit ou le mélange sera choisi en fonction des sensibilités propres à la variété. La dose appliquée sera proche de la dose homologuée.

Si la pression de maladies est particulièrement faible lors du développement de la dernière feuille, ce traitement peut être reporté jusqu’à l’épiaison de manière à mieux protéger l’épi. Il convient cependant d’être prudent sur les variétés très sensibles à la rouille brune, cette maladie se développant parfois brutalement avant l’épiaison.

Un second traitement sera envisagé lors de la floraison uniquement en cas de risque élevé de fusariose ou d’une pression fort importante de rouille brune ou de septoriose.

Quand le développement d’une ou de plusieurs maladies est redouté avant le stade dernière feuille :

Une application avant le stade dernière feuille (BBCH39) peut être justifiée en cas de rouille jaune ou de forte pression de septoriose. Lors d’un traitement réalisé à ce stade, le choix du produit tiendra compte des éventuels risques d’oïdium ou de piétin-verse.

Contre la rouille jaune et sur variétés très sensibles, un premier traitement peut être nécessaire dès le stade 1er nœud (BBCH31).

Pour la septoriose, il est souvent préférable d’attendre le stade 2e nœud (BBCH32) avant d’intervenir. La dose de fongicide pourra être modulée en fonction de la pression de ces maladies ainsi qu’en fonction de ce que l’on prévoit comme traitement relais par la suite.

Lorsqu’une application de fongicide est effectuée avant le stade dernière feuille (BBCH39), un second traitement devra nécessairement être appliqué. Contre la septoriose, ce traitement relais doit idéalement être effectué 3 à maximum 4 semaines après la première application. Si la variété est sensible à la rouille brune, il est prudent de ne pas attendre trop longtemps après le stade dernière feuille (BBCH39). Le produit appliqué en seconde application prendra en compte l’ensemble des maladies susceptibles de se développer sur le feuillage et sur les épis. La modulation de la dose dans le cadre d’une stratégie de gestion de la septoriose ne se fera qu’en tenant compte de la sensibilité de la variété à la rouille brune.

Les avis émis par le CePiCOP sont destinés à guider les observations. Les stades de développement des cultures et la pression de maladies observées dans le réseau d’observation sont destinés à attirer l’attention sur le moment où il convient de visiter les champs ainsi que sur les symptômes auxquels il faut faire plus particulièrement attention.

Aucun traitement fongicide ? Est-ce possible ?

Aujourd’hui, la volonté Européenne, par le biais de la stratégie IPM, est la réduction d’utilisation des produits de protection des plantes. En lien avec cette dernière, le Livre Blanc propose une modalité sans aucun traitement fongicide dans ses diagrammes décisionnels. Cette option est donc possible, et rentable si :

–  aucun symptôme de maladies n’est observable dans la culture au stade floraison (BBCH65) ;

– la variété implantée est très résistante à la rouille brune ;

– le prix du blé ne dépasse pas les 100 €/T.

Si toutes ces conditions sont remplies, la possibilité de ne réaliser aucun traitement peut être envisagée.

D’après le Livre Blanc

Février 2023

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