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«Le lait de Chimay», une nouvelle marque de lait portée par 160 agriculteurs

Dès le 26 avril, deux nouvelles bouteilles de lait feront leur apparition dans certaines enseignes de la grande distribution ainsi que dans les magasins de proximité de la botte du Hainaut et des Vallées des Eaux Vives (ouest namurois). En effet, la coopérative laitière Coferme, représentant 160 agriculteurs, vient de lancer sa propre marque : « Le lait de Chimay ».

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Selon la coopérative, ce choix découle directement de sa mission principale, à savoir valoriser le lait de ses coopérateurs dans une structure de prix rémunératrice. Elle s’est donc fixé pour objectif de vendre aux grandes surfaces et aux enseignes locales son propre lait, en circuit ultra-court, garantissant ainsi l’origine d’un produit 100 % local aux consommateurs, d’une part, et un prix avantageux à tous les membres de la coopérative, d’autre part. « Le lait de Chimay » bénéficie à ce titre du label « Prix Juste Producteur » octroyé par le Collège des producteurs.

Deux variantes seront commercialisées : le lait entier et le lait demi-écrémé. Le premier devrait être vendu aux alentours de 1,40 €/l tandis que le second serait affiché au prix de 1,25 €/l. Il s’agit des prix de vente votés par le conseil d’administration, et donc conseillés par les agriculteurs-producteurs du Lait de Chimay.

À moyen terme, l’objectif est d’étendre la distribution à l’échelle wallonne, puis à l’échelle nationale. « Et pourquoi pas dans les villes frontalières ? », ajoute la coopérative.

Avec un impact réduit

Toutes les fermes coopérantes se concentrent dans l’aire de distribution du « Lait de Chimay ». Un atout environnemental pour la coopérative, qui gère les différentes étapes de la production et de la commercialisation : logistique des collectes, négociations avec les acheteurs, marketing… Toujours dans cette optique, Coferme ne travaille avec aucun intermédiaire non nécessaire. Ainsi, seule la laiterie Walhorn (Lontzen) est partenaire et se charge du conditionnement du lait.

L’objectif du projet est également de recréer du lien entre les producteurs et les consommateurs. « Nous voulons que ces derniers sachent que lorsqu’ils achètent « Le lait de Chimay », il provient réellement des fermes avoisinantes. Parallèlement, nous voulons aussi valoriser le travail des producteurs et les conscientiser sur le fait que leur lait est acheté et consommé par les gens et les entreprises du coin. On souhaite redonner du sens à cette filière et à un acte d’achat qui paraît anodin, mais qui est si important pour l’économie locale ! », insiste Pascal Laudelout, président de Coferme.

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