Accueil Céréales

Froment d’hiver: la pression septoriose est non négligeable

Les froments du réseau d’observation CePiCOP sont partagés entre le stade 2e nœud (BBCH 32) et le stade 1er nœud (BBCH 31). Deux parcelles sont encore au stade épis à 1 cm (BBCH 30).

Temps de lecture : 2 min

Cette disparité de stade est fonction des localités mais aussi des variétés emblavées. La rouille jaune est observée dans 7 parcelles du réseau CePiCOP mais toujours avec une très faible pression. Au vu de la météo humide, la septoriose est bien présente dans la plupart des parcelles observées. La pression est non négligeable dans une majorité de cas.

Rouille jaune  : les essais réalisés antérieurement et durant plusieurs années ont prouvé que les traitements appliqués avant le stade 1er nœud (BBCH 31) étaient inutiles, même en cas de forte attaque de rouille jaune. De plus, peu de produits sont agréés avant ce stade. Il est donc conseillé de surveiller les parcelles et d’envisager un traitement fongicide uniquement si on observe, à ce stade, des foyers de rouille jaune actifs. La pression observée actuellement dans les parcelles du réseau ne justifie pas de traitement au stade 1er nœud (BBCH 31). Il est donc conseillé d’attendre le stade 2e nœud (BBCH 32) afin de pouvoir appliquer une protection complète contre la rouille jaune et la septoriose.

Septoriose : Tout indique qu’un premier traitement fongicide sera nécessaire pour les variétés sensibles à la septoriose lorsque celles-ci auront atteint le stade clé du 2e nœud (BBCH 32).

Lorsque la culture aura atteint le stade 2e nœud (BBCH 32) et si l’un des seuils est dépassé, une première application de fongicide (T1) peut être envisagée. Si ce n’est pas le cas, il est possible d’attendre le stade dernière feuille étalée (BBCH 39) pour réaliser une protection complète des froments.

D’après C. Bataille

, Groupe « maladies », CePiCOP

A lire aussi en Céréales

Protection fongicide des froment: faire le bilan des risques sanitaires encourus par la culture

Céréales Les froments sont susceptibles d’être attaqués par des maladies cryptogamiques au niveau des racines (piétin-échaudage), des tiges (piétin-verse), des feuilles (rouilles, septoriose, oïdium) et des épis (septoriose, fusarioses). Elles peuvent altérer le rendement, soit de manière directe par la destruction des organes, soit de manière indirecte comme le piétin-verse qui affaiblit les tiges et favorise la verse. Certaines maladies peuvent également déprécier la qualité sanitaire de la récolte, comme les fusarioses qui produisent des mycotoxines pouvant se retrouver sur les grains.
Voir plus d'articles