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Esprit de famille

Des chiffres, toujours des chiffres ! Dès qu’un problème se pose, vite, on collecte des données, on calcule, on analyse, on communique. On récolte des preuves à charge pour bétonner son postulat ; on cherche des petits papiers à décharge pour se dédouaner quand on est dans ses petits souliers, qu’il s’agisse par exemple de pollution aux PFAS des eaux potables -parlez-en à Céline Tellier… –, d’inondations « imprévues » dues aux 250 mm/m² de pluies de ces trente derniers jours, de négligences sécuritaires nationales, etc.

Rien ne vaut quelques chiffres bien sentis, érigés en remparts, ou bourdonnant de manière inquiétante comme des drones chargés d’explosifs. On retrouve des chiffres partout ! Et justement, les métiers de la terre constituent un terrain de jeu fort stimulant pour les technocrates avides de statistiques, par exemple pour prouver que notre agriculture mérite encore, ou pas, son qualificatif de « familiale », son aura de « sainteté ». Cet esprit de famille est inscrit dans nos gènes paysans ; il accroche une médaille à notre cou. Mais chaque médaille a son revers...

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Pour qui? Pourquoi?

Voix de la terre Je ne sais pas vous, mais en ce qui me concerne, je ne sais toujours pas pour qui, ni pourquoi je voterai d’ici un petit mois. Sans doute suis-je un mauvais citoyen, de me sentir aussi peu concerné par la politique ? Et pourtant, je devrais ! L’agriculture est particulièrement tributaire des propositions présentées et débattues dans les hémicycles des parlementaires, des décisions prises dans les cabinets des ministres. Voter pour des gens compétents relève de la plus haute importance, sinon le premier branquignolle venu risque fort de prendre les rênes de nos destinées. Si tu ne viens pas à la politique, celle-ci viendra à toi, fatalement…
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