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Ursula von der Leyen officialise sa candidature

Favorite pour assurer un second mandat, Ursula von der Leyen a confirmé qu’elle briguerait une nouvelle fois la présidence de la commission européenne à l’issue des élections du mois de juin.

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Elle a été désignée candidate de son parti, le PPE (droite), malgré des tensions en interne liées aux propositions, souvent jugées excessives, du Pacte Vert.

L’Europe penche à droite

Elle fait office de favorite pour reprendre le poste à l’issue des élections européennes qui se tiendront du 6 au 9 juin. Son parti politique est déjà la principale force au Parlement européen et est en tête des sondages. De plus, une large partie de chefs d’État et de gouvernement au sein de l’UE en sont aussi membres.

Les sondages font aussi état d’une forte poussée du groupe Identité et démocratie (ID), qui réunit le Rassemblement national, le Vlaams Belang, l’AfD allemand ou encore le FPÖ autrichien. ID pourrait devenir le troisième groupe dans l’hémicycle derrière le PPE et les sociaux-démocrates, passant devant les centristes de Renew, lesquels semblent au coude-à-coude avec l’autre groupe de droite radicale, les conservateurs de l’ECR.

Ce groupe organisé autour de Fratelli d’Italia (parti de Giorgia Meloni), du parti polonais Droit et justice (PiS) et de l’espagnol Vox, vient d’accueillir les Français de Reconquête et pourrait prochainement intégrer le Fidesz du premier ministre hongrois Viktor Orban. C’est donc à la droite du Parlement européen que pourrait se construire la majorité lors de la prochaine législature.

Une stratégie « De la fourche à la fourchette » en suspens

L’autre grand sujet de cette future législature est l’avenir du Pacte Vert.

Le premier mandat d’Ursula von der Leyen a été, notamment, marqué par cette politique environnementale qui l’a souvent placée en porte-à-faux vis-à-vis de sa propre famille politique. En matière climatique, l’UE semble toujours disposée à avancer mais sur le volet agricole, et sa stratégie « De la ferme à la table », le flou règne. Au final, très peu de texte ont été réellement adoptés.

Depuis quelques mois, beaucoup d’initiatives ont été revues à la baisse, voire abandonnées : la révision de la législation sur le bien-être animal (seule la question du transport animal est discutée pour l’instant), le règlement Pesticides (abandonné faute de soutien au Parlement européen), la législation sur les systèmes alimentaires durables ou sur l’étiquetage nutritionnel (jamais publiées). Dernier exemple en date : le report de l’initiative prévue sur la résilience de la ressource en eau.

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