Le bailleur peut-il s’opposer à une cession privilégiée?
Le bailleur ne peut s’opposer à une cession privilégiée que pour les motifs et les causes prévus par la loi. Néanmoins, il convient de respecter certaines formes tant du côté du preneur que du bailleur. Dans ce premier volet, nous abordons notamment les délais.
Même si le bailleur ne voit, à l’article 37, aucun motif d’opposition qu’il pourrait soulever, rien ne lui interdit, le cas échéant et si cela se justifie, de contester la façon dont l’ancien preneur a usé du mécanisme de la cession privilégiée. - D.J.
Pour rappel, la cession privilégiée est le fait, pour un preneur, de céder son bail à un parent légalement éligible (descendants, enfants adoptifs…), avec la conséquence, notamment, que celui ou celle à qui le bail est cédé se voit attribuer une première et nouvelle période d’occupation de neuf ans de bail. Le principe, le mécanisme et les formalités y relatifs sont exposés à l’article 35 de la loi auquel il est renvoyé....
Article réservé aux abonnés
Accédez à l'intégralité du site et recevez Le Sillon Belge toutes les semaines
Droit ruralLa loi sur le bail à ferme garantit au preneur une stabilité dans l’exercice de sa profession en lui donnant accès aux terres sur du moyen à long terme. Celle-ci est impérative et prévoit une durée minimale de 9 ans.