Présidence hongroise de l’UE : suivi sectoriel et protection des traditions au programme
« Une agriculture compétitive, à l’épreuve des crises, durable, favorable aux agriculteurs et fondée sur la science ». Tel sera, pour le secteur agricole, le mantra de la Hongrie qui vient de prendre la présidence tournante du conseil de l’UE pour les six prochains mois.

Lors de la réunion le 2 juillet des experts du comité spécial Agriculture (CSA), Budapest a précisé son programme et sa méthode travail.
Travail sur les conditions de transport des animaux
Au lieu d’un suivi global et régulier de la situation des marchés, une approche sectorielle est proposée avec des discussions programmées en ce mois de juillet sur le lait, le 9 septembre sur le porc et la volaille, le 16 septembre sur les viandes bovine, ovine et caprine, le 30 septembre sur les céréales, les oléagineux et le sucre, le 7 octobre sur le vin, et enfin le 11 octobre sur les fruits & légumes, l’apiculture et l’oléiculture.
Par ailleurs, les experts des États membres ont repris, en groupe de travail, leur examen de la proposition de réglementation sur les conditions de transport des animaux. Un texte sur lequel la présidence hongroise n’envisage toutefois pas de dégager de position du Conseil d’ici décembre.
Discussion sur le renouvellement générationnel
L’ordre du jour de la première réunion des ministres de l’Agriculture de l’UE sous présidence hongroise, le 15 juillet à Bruxelles, est déjà fixé. Il prévoit une discussion sur les questions agricoles liées au commerce, une autre sur la viabilité des zones rurales et plus particulièrement le renouvellement générationnel. Un point sera également fait sur l’initiative « Bioeast » qui vise à développer la bioéconomie en Europe centrale et orientale, ainsi que sur les programmes de promotion des produits agricoles de l’UE (à la demande de l’Espagne). Au déjeuner, un débat informel se tiendra sur la « protection des traditions alimentaires européennes ».
Ce n’est qu’à l’automne que la commission européenne devrait présenter ses propositions législatives sur la révision du règlement OCM unique de la Pac et sur l’application transfrontalière de la directive sur les pratiques commerciales déloyales.