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Vaccination contre la FCO : colère des éleveurs de la Fugea

L‘obligation, en 2025, de la vaccination contre la FCO-3, FCO-8 et MHE sans intervention aucune du fonds sanitaire ou des autorités fédérales a vivement fait réagir le syndicat agricole.

Temps de lecture : 2 min

La Fugea a rappelé qu’elle avait toujours défendu une vaccination volontaire avec prise en charge des vaccins par le fonds sanitaire, comme cela se fait actuellement chez nos voisins français qui bénéficient d’un soutien de l’État.

Des coûts supplémentaires pour les éleveurs

Le syndicat se demande pourquoi le fonds sanitaire, la « mutuelle des éleveurs et éleveuses » censée être utilisée en cas de crise, ne soit pas activé pour prendre en charge les vaccins, mais aussi pourquoi le ministre fédéral de l’agriculture rend la vaccination obligatoire alors que les doses ne sont pas disponibles en suffisance sur le terrain.

Il dénonce le coût supplémentaire de cette obligation pour les éleveurs et éleveuses (sans aucune compensation) et la charge administrative qui va mettre à mal les vétérinaires ruraux déjà débordés par l’épidémie.

Les vétérinaires submergés par l’encodage administratif

La direction du syndicat agricole regrette que les éleveurs wallons aient été « abandonnés par les autorités qui n’ont pas anticipé la gravité de la situation ».

« Aucune communication préventive n’a été assurée par les organismes d’encadrement. Les éleveurs n’ont pas reçu de consigne de vaccination, y compris de la part des vétérinaires, premier point de contact, qui eux aussi ont été pris de court » a-t-elle déploré avant de pointer une « sous-évaluation des chiffres de vaccination par rapport au nombre de doses réellement utilisées sur le terrain, notamment parce que les vétérinaires ont été submergés par l’encodage administratif ».

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