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Sans contrefaçon, je ne suis pas un garçon

Ça y est, nous y revoilà : la journée internationale des droits de la femme. Une année de plus qu’on nous expose des statistiques pour dénoncer l’inégalité des femmes dans notre société. Et je l’entends d’ici : « Comment est-ce encore possible en 2025 ? ! » s’offusquera-t-on, les sourcils en accent circonflexe. C’est la même consternation depuis des décennies, brandissant l’année dans laquelle on s’insurge comme si on pouvait y mettre un point final et non un point d’orgue.

Le sujet est essentiel évidemment, mais ne nions pas cette lassitude qui envahit le lecteur à la vue des soldes taguées sur les vitrines de lingerie « 1 + le 2e à moitié prix ! Promo Journée de la femme ! ». Haut les cœurs. Ce genre d’annonce donne vraiment la nausée. Des vitrines aux journaux, les titres diffèrent heureusement mais à force, soyons honnêtes, le sujet tend à devenir un « marronnier » comme on le dit dans le jargon journalistique. Vous savez… Ces sujets dans la presse qu’on connaît d’avance à certaines périodes de l’année et qui n’...

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Voix de la terre Il suffit de 8 secondes pour qu’un amphithéâtre de 4.000 places soit à guichets fermés lorsque Philippe Boxho, le plus célèbre des médecins légistes, annonce une conférence. Autant de personnes avides de l’écouter religieusement. J’imagine bien les réactions métaboliques du public : pupilles dilatées et dispnées lors des détails les plus visqueux de ses autopsies. À la sortie, un auditoire rassasié d’avoir pu voir jusqu’où l’espèce humaine est capable d’aller lorsqu’elle est en difficulté.
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