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«Tu viendras cette fois, au moins, j’espère?»

Décliner une invitation n’est jamais drôle… On se sent quelque part un peu honteux, coupable de ne pas répondre à un geste d’amour ou d’amitié. On craint de vexer, voire de blesser la personne ou le groupe qui sollicite votre présence. De se les mettre à dos, d’engendrer des malentendus qui risqueront peut-être de dégénérer en conflit, à tout le moins en une fêlure qui ira s’élargissant au fil des refus répétés.

Et pourtant, la vie d’un agriculteur est jalonnée de ce genre d’« évitation » obligée, de ces déplorables excuses motivées par un métier très chronophage et tyrannique.

«  Vous le faites exprès ; c’est toujours pareil, avec vous ! C’est soit une vache qui vêle, soit une bête qui a des coliques, ou du foin à bouler, ou une céréale à moissonner, etc., etc. Dites-le franchement : ça vous fait (…) de...

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